Infirmerie

Keira vit le Docteur Cottle lui faire signe d'approcher, alors elle s'avanca puis s'assit sur le lit. D'habitude, c'est elle qui venait voir des personnes allongées sur ces lits, mais là les rôles allaient en quelque sorte s'inverser. Ce qui l'a fit sourire.
Elle fut surprise d'entendre ça.

"Un virus ?! Je vois. Oui, bien sûr, je comprends tout à fait. Mais puis-je savoir de quel virus il s'agit, précisément ? Pour la prise de sang, y'a pas de problème, allez-y. J'espère juste que je n'ai pas attrapé ce truc..."

[HJ - Edit by Mat : Keira, "puis-je savoir c'étais quoi précisement comme virus ?", qu'est-ce que c'est que cette tournure de phrase ?! J'ai corrigé.]

Elise revint à l'infirmerie en compagnie d'un Galaad qui avait l'air encore choqué de ce qui venait de se passer. Et qui avait une toux grasse fort déplaisante.

Elle l'installa dans un semblant de chambre, un lit isolé par des parois de plastique.
*Quant à avoir une pièce en légère dépression... Le docteur n'a pas dû bien regarder l'infirmerie, il n'y a déjà pas de véritable bloc opératoire !*

Après lui avoir assuré que l'on s'occuperait rapidement de lui, elle prépara sa fiche d'entrée qu'elle remit sur le bureau du docteur Cottle, puisqu'il était occupé, puis elle retourna finir enfin le comptage des particules virales, pour vérifier le stade de l'infection. Cela prendrait un peu de temps mais il fallait avoir le résultat rapidement maintenant.

[HJ - Edit by Lee : Dépressurisée, Elise ? Vaudrait mieux pas pour lui, le peuvre ! C'est comme si tu l'éjectais dans l'espace ! ^^]
> Elise, lol oui ! Moi je n'y connais rien... j'ai bêtement fait l'erreur d'après ce que demandait David ! Voilà j'ai essayé une correction...

Il ne fallut que quelques minutes a Saul pour atteindre la zone medicale. Il arppenta la salle de soins, passant d'un lit a un autre, scrutant chaque visage et tachant d'y associé un nom et un dossier. Il lui fallut se rendre a l'evidence que la plus part de ces membres d'equipage etaient da parfaits inconnus, recrutés dans l'urgence de ces derniers jours.

*La situation ideale pour se faire noyauter par ces fraking cylons*

Il arriva enfin devant le lit de l'enseigne Mail. Saul parcourut la fiche medicale *humf ... "extreme fatigue" ... "necessité de prendre du repos" ... feignassse oui!*

Saul interpella un infirmiere qui travaillait a quelque distance de la.

"Reveillez le moi, je le veux operationnel dans 2 minutes, demerdez vous!"

Puis il saisit l'intercom.

Cottle se fendit d'un de ses rares sourires lorsque Keira se prêta aux examens de bonne grâce, peut-être tous ces scientifiques allaient-ils finir par comprendre une bonne fois pour toutes qu'ils étaient sur un vaisseau militaire !
- "Ce ne serait pas trop tôt !", marmonna-t-il dans sa barbe. "L'infirmière va vous donner toutes les explications nécessaires, ne vous en faîtes pas. Mais vous allez devoir rester un moment, le temps qu'on analyse vos prélèvements. Prenez patience, ma jeune amie."
Cottle s'était curieusement radouci. Quand on ne venait pas l'asticoter, ce n'était somme toute pas un mauvais bougre.

Il retourna ensuite à son bureau pour prévenir le CIC que l'infirmerie était un peu trop encombrée, et que l'enseigne Mail était autorisé à quitter les lieux. En regagnant la grande salle, il observa Elise pendant qu'elle installait le rouquin aussi à l'écart que possible. Puis il la rejoignit auprès de la paillasse où elle faisait ses analyses.
- "Infirmière, j'ai un certain nombre de tâches à vous confier, lorsque vous aurez terminé. J'aimerais que vous retourniez auprès de l'enseigne Mail pour lui faire une prise de sang, et lui donner quelque-chose pour le mal de crâne dont il se plaint. Ensuite, il est autorisé à quitter les lieux. Assurez-vous simplement après coup au niveau de ses analyses qu'il n'y a pas de foyer infectieux inconnu."

Il reprit son souffle avant de poursuivre.
- "Ensuite, il faudrait installer mademoiselle Jaysen en isolement, comme l'enseigne Guthrie. Faîtes-lui les prélèvements nécessaires, pour vous assurer qu'elle n'a pas été contaminée par le même virus que lui. Faîtes les également sur vous même, ça ne mange pas de pain."
C'est à ce moment là que le Colonel Tigh surgit dans l'infirmerie. Cottle s'apprêtait à le rejoindre lorsqu'il demanda à ce qu'on réveille Mail. Le doc haussa les sourcils.

- "Excusez-moi, Elise, un impondérable", fit-il en levant les yeux au ciel. Il ne prit pas la peine de saluer le second. "Colonel, si vous pouviez parler un peu moins fort, ce ne serait pas du luxe. L'enseigne Mail va sortir dans quelques minutes, une dernière prise de sang, et c'est bon."

*Ce n'est pas bon ça... l'infection était assez avancée pour se répandre...*

Concentrée sur son travail, Elise en sursauta presque lorsque le docteur Cottle vint la voir.
Elle écoutait attentivement en acquiescant brièvement de la tête pour signifier que c'était compris, quand un gradé arriva et se mit à aboyer des ordres.
Elle était ici depuis trop peu de temps pour avoir reconnu de qui il s'agissait, mais il devait être important et il le faisait savoir.

*Mais c'est une maladie ici de parler comme ça aux subordonnés ? Nous sommes pourtant tous dans la même galère...*

Elle laissa le docteur Cottle répondre mais la désapprobation se voyait sur son visage.
Elle prépara en vitesse le matériel nécessaire et se rendit auprès de l'enseigne Mail. Les consignes du Docteur Cottle la surprirent car Jerry avait l'air, si c'était possible encore plus fatigué que quelques minutes plus tôt.
Elle lui adressa doucement la parole pour le faire sortir de son état somnolent.

Jerry Mail ? Je reviens m'occuper de vous vous voyez. Je vais vous faire une prise de sang, et ensuite vous pourrez quitter l'infirmerie.

Elle fit un garrot à son bras pour faire saillir les veines, passa un coton imbibé d'alcool puis piqua en douceur.
Quand elle eut rempli les tubes de sang, elle les étiqueta soigneusement, puis elle prit l'initiative de rajouter un cocktail de vitamines aux consignes. Avec son état d'épuisement ça ne serait pas de trop. Elle en prépara un avec un cachet contre le mal de tête, qu'elle lui présenta.

Tenez, avant de partir, avalez ça, vous vous sentirez mieux ensuite.

Jerry patientait tranquillement que quelqu'un lui dise qu'il pourrait sortir. Il allait bientôt s'assoupir à nouveau, car il était très épuisé. Mais il fut coupé par la visite d'une infirmière. Elle échangea quelques mots avec Jerry, et préleva un peu de sang de son corps. D'ailleurs, il aurai presque voulu que ça dur plus longtemps...

En faite, Jerry aimait la douceur et la chaleur humaine. Ça pourrait peut-être paraître bizarre pour un non-initié, mais c'était une ressource qui était devenue rare dans ce bas monde. Il attrapa le cocktail maison qu'on lui avait donné, et le bu d'une gorgée. Il emporta les aspirines et les mit dans sa poche. Avant de poser son pied dehors, il se retourna vers l'infirmière.

-"Merci." Dit-il en souriant.

Puis il disparut dans la masse qui transitait dans le couloirs.

Mais de rien, répondit Elise en rendant sincèrement son sourire à Jerry. Elle était toujours contente d'un merci et un sourire, ces petits gestes tous simples qui prenaient encore plus d'importance à présent, et faisait de son mieux pour apporter aux patients ces petites choses.

Elle alla entreposer les prélevements et jetter le matériel souillé avant d'aller auprès de la scientifique.

Melle Jaysen, voulez-vous me suivre s'il vous plaît ? Par mesure de précaution je dois vous placer en isolement au moins le temps que fassions quelques analyses.

Elle l'entraîna dans une "pièce" voisine non loin de celle de Galaad, la laissa s'asseoir sur le lit.
Vous voulez-bien remonter votre manche ? Je n'en aurai pas pour longtemps.
Elle prépara la seringue et dit avant de piquer.
J'espère que vous n'avez pas été contaminée, mais si c'est le cas, nous pourrons ainsi vous soigner très vite.

Ellise se demanda si elle avait dit ça pour Keira ou pour elle même. Elle s'était protégée pour manipuler le sang, mais elle avait eu un contact avec Galaad Guthrie avant...

[HJ De retour plutôt que prévu !!!! ]

Galaad réalisait petit à petit ce qui lui arrivait. Il avait l'impression de marcher dans le brouillard. Sa tête était lourde et la toux qui le secouait brûlait sa poitrine. Il se laissa emmener loin du cadavre et placer dans une chambre à l'éccard des autres. Puis on amena Keira, la miss qui l'avais pris de si haut tout à l'heure...

* Une salopereie de virus... Putain de bordel de sainte merde de tous les dieux de Cobol et de mes fesses réunis... mais ou c'est que j'ai chopé ce truc....*
Il ne avait l'impression que sa vie lui filait entre les mains, qu'il n'était plus maître de rien. Pourquoi Grace avait-elle raconté tous ses mensonges. Le croyait-elle coupable et...
Il frissonna. Il se souvint du geste amical de la jeune femme. Sa main rassurante dans son dos, des paroles murmurées tout près de lui. Elise était en train de faire une piqure à la scientifique. Ou de lui prendre du sang, il ne savait pas trop.

-" Elise ? Faut que j'te dire un truc..."
Il fut horrifié de s'entendre parler, de cette voix rauque, faible et tremblante. De fait, ses jambes ne le portaient plus que par miracle. Il serra les dents, toussa une nouvelle fois.

-"Grace... L'enseigne 1ère classe Chan... Elle m'a touché ... Elle est surement infectée aussi ... Ooooooh par tous les bordels à mouche à merde de Caprica...."
Il toussa encore et du se retenir à son lit pour ne pas tomber.
Il s'essuya la bouche d'un geste réflex et recueilli un peu de sang sur ses doigts.

-"Elise... toi, je t'ai pas touché... mais... je t'ai raconté des conneries tout près tout à l'heure... et y'a Matt, on est arrivés ensemble... et Taku et.... merde et le commandant aussi....
Il fut pris d'un vertige à l'idée de tous les gens qu'il avait cotoyé sur ce vaisseau. Une vague de panique le gagna et il se mit à hurler.

-"Dites moi qu'on peut soigner ce truc... !!!!"
Puis il tomba à genoux, toussant à se déchirer les poumons, un fort gout de sang dans la bouche.

Elise terminait sa prise de sang quand elle entendit quelqu'un lui parler, d'une voix si rauque qu'elle eut de la peine à la reconnaître. Elle se retourna pour voir Galaad, vacillant, se retenant au bord du lit, cracher du sang entre ses doigts.
Exit le jeune homme rieur qu'elle avait vu un peu plus tôt. L'inquiétude lui serra le ventre, cela paraissait bien plus grave que ce qu'elle pensait, mais elle n'en montra rien, habituée à ne rien laisser voir pour ne pas inquiéter plus encore les patients sur leur état.
Puis il se mit à crier visiblement paniqué et à tousser à en cracher ses poumons.

Elise se dépêcha de poser proprement un pansement à Keira, en lui disant de ne pas bouger de son lit, puis se hâta auprès de Galaad.
Elle s'agenouilla près de lui, lui parlant doucement, en espérant que ses paroles l'aiderait à se calmer.

On peut le soigner ne t'en fais pas. Mais en attendant n'essaye pas de te lever, allonge toi sur le lit, tu vas t'épuiser.

Même s'il ne s'en souvenait pas il l'avait déjà touchée, il l'avait embrassée sur la joue. Mais même sans ça, au vu de la virulence du virus, lui avoir parlé tout près était suffisant, elle était certainement déjà contaminée, même si elle n'en sentait pas encore les effets.
De toute façons elle ne pouvait pas le laisser à genoux par terre, et elle tendit sa main pour toucher son bras. C'était plus un geste de réconfort que pour l'aider à se mettre sur le lit, même si elle s'y efforcça, car il était immense par rapport à elle et devait bien faire deux fois son poids.
Il était brûlant de fièvre. S'il continuait à s'agiter la fièvre irait en s'empirant.
Elle continua toujours doucement, comme pour apaiser un enfant paniqué.

Nous savons comment soigner ce virus, tout va bien.
Ca ce n'était pas sûr, car il y avait peu de traitements de prêts, et elle sentait qu'une épidémie était plus que probable, mais encore une fois elle n'en montra rien.

Nous allons nous occuper très vite de toutes ces personnes, comme tu l'as vu nous avons déjà commencé. Il n'y a pas de raison de s'inquiéter comme ça.
Elle ponctua sa phrase par un sourire confiant. Ce qu'elle disait la rassurait elle même.

Je vais te donner de quoi te sentir mieux.
Elle lui prépara un cachet pour faire baisser la fièvre. Pas d'aspirine, il crachait du sang, mais du paracétamol.
Elle se répéta mentalement les noms qu'il venait de dire. Il faudrait faire venir très vite ces personnes et leur faire un dépistage.
Mais avant elle voulait s'assurer que Galaad resterait tranquille. Pour son bien et celui des autres patients.

Galaad sentait que les dernières bribes de sa raison allait se fondre dans la terreur qui l'habitait. Terreur qui cru encore d'un cran lorsqu'il se rendit compte qu'une part de lui jubilait littéralement à ce qui était en train de se passer. Puis soudain une main fraîche se posa sur son bras. Il se recula instinctivement. C'était Elise qui essayait de le calmer. Le geste le toucha infiniment mais en même temps il se demanda où la jeune femme avait appris à soigner. Il battit en retraite vers son lit.

-"t'es gentille... mais t'es totalement marteau... Le doc va avoir ... besoin d'infirmières ... dans pas longtemps. A quo.....i tu serviras si tu chopes la même saloperie que moi.
Il lui sourit gentiment. Elle était tellement mignonne, et tellement gentille. C'était touchant. Elle lui racontait des craques, il en était certain. Mais vu les efforts qu'elle faisait, il voulait lui faire croire qu'il entrait dans son jeu.

Il fit un gros effort et se calme. De toutes manières il avait aussi peu de forces qu'un bébé. Il se traina jusqu'à son lit et si allongea entre deux quintes de toux de plus en plus violentes.

Je connais .... plein de super chansons à faire craquer les filles, mais je crois que je suis pas ...en état.... de te les .... chanter... Il sourit tout de même, un pâle sourire. Et pris les médicaments qu'elle lui tendait.

*Tes médocs arriveront sans doute trop tard pour moi.... Dommage... pour une fois que je trouve une fille bien... De toutes manière elle aurait sans doute pas voulu d'un zig dans mon genre...*

Il ferma les yeux, déterminé à ne pas se laisser faire par le virus, il n'allait pas céder si facilement. Toute sa vie, on lui avait appris à se battre. Est-ce si différent, si l'agresseur est à l'intérieur de vous ?

[HJ les pointillés c'est à chaque fois que je tousse, gros glaviots bien gras + sang, je vous épargne de longues descriptions

HJ ça va pour ma part j'imagine assez bien, c'est gentil de nous épargner !

Bien que l'effort qu'il fit sur lui même était visible, Elise était contente de voir que Galaad se calmait. Elle en avait vu de pires, mais le voir tousser comme ça et cracher son sang lui faisait mal au coeur.

Elle lui sourit également, gentiment. Il n'avait pas tort, les docteurs auraient besoin d'elle. Il s'en préoccupait et plaisantait malgré son état, ça la touchait.
*C'est un battant, c'est bien.*

Elle sourit de plus belle quand il plaisanta avec avec les chansons,
Tu m'en chanteras une quand tu seras guéri...
Elle se prit aussitôt à rougir en pensant que son sourire, même alors qu'il était malade, suffirait à faire craquer n'importe quelle fille.
Heureusement il ferma les yeux presqu'aussitôt.

Mais maintenant il faut te reposer. Je vais faire le nécessaire pour ton traitement.

Elle nota le cachet qu'elle lui avait donné avec l'heure sur sa fiche, puis quitta son chevet sur un dernier sourire, inutile puisqu'il avait les yeux fermés. Il ne fallait pas trainer à présent. Elle se fit à elle même une prise de sang, et avant d'aller faire les tests pour déceler une éventuelle contamination, alla parler au docteur Cottle. En restant à une bonne distance, repensant qu'elle était peut-être elle même contaminée.

Docteur Cottle ? Le patient Guthrie crache du sang en toussant.
Elle n'en rajouta pas plus le docteur saurait qu'il fallait commencer le traitement en vitesse.
Il y a de l'antiviral AG490 en pharmacie pour traiter une dizaine de personnes. Mais de nombreuses personnes ont pu être contaminées.

Elle donna les noms que Galaad avaient cités. Repensa à tous ceux avec qui il se trouvait au hangar.
Docteur, je pense qu'il y a de fortes chances que ces personnes soient parties en mission...

Maintenant que le corps de la technicienne avait ete transférée a la morgue, David pouvait a nouveau se concentré sur sa preoccupation principale : la possible epidemie de HMLV.

Lorsqu'il arriva dans l'infirmerie, Mlle Archambault faisait un rapport preliminaire au Major Cottle.

Une fois a leur niveau il salua brievement Cottle d'un bref signe de la tete puis ecouta la jeune infirmiere finir son rapport.

Galaad n'entendit même pas les paroles d'Elise. Il flottait dans une semi-inconscience fiévreuse et rassemblait toute son énergie à ne pas sombrer. Il se disait que s'il cédait, la fièvre allait le dévorer.

Il se mit à imaginer qu'il était aux commandes de son Viper, tout seul au milieu d'une hordes de boules rouges qui l'attaquaient de toutes part. Et il faisait feu, sans relache, en essayant d'éviter les tirs adverse. Il mettait en pratique tout ce qu'on lui avait appris, les réflexs aiguisés, tous ses sens en alerte, vivant chaque seconde avec une totale intensité, sans se laisser envahir par des questions stupides du style : y aura-t-il assez de carburant ? de munition ? d'air.

A quoi bon, de toutes manières... L'important était que chaque tir fasse mouche.

Elise s'interrompit un moment, le docteur Alcibiades venant d'arriver. Comme il ne faisait aucun commentaire, elle poursuivit son rapport.

D'après les analyses de sang du patient Guthrie, le virus se développe vite et le stade de son infection était assez avancé pour que la contamination se fasse. Toutes les personnes avec qui il a été en contact, ou dont il s'est approché assez près sont concernées.

Elle réfléchi un instant, mais c'était là tout ce qu'elle savait pour le moment, n'ayant pas encore eu le temps de faire les analyses des autres prélèvements.

Je pense qu'il faut faire prévenir le commandant Adama, ou la personne adéquate, que toutes les mesures soient prises pour éviter que le virus ne se répande sur les autres vaisseaux, tant que nous n'en savons pas plus. Il faut aussi que toutes les personnes qui étaient au hangar avec le patient se présentent dès leur retour pour un dépistage. Vu la quantité peu élevée d'antiviraux AG490, je suggère que nous contactions l'équipe scientifique afin de voir ce qui peut-être fait pour en produire d'autres.

Elise regarda vers Galaad. Il s'agitait sur son lit, en proie à la fièvre. Elle se retourna de nouveau vers les docteurs.

Avant tout chose il faut commencer le traitement du patient Guthrie, en urgence. L'infection est très virulente chez lui. Je peux m'en occuper de suite.

Elle attendit néanmoins la réaction des docteurs auparavant.

"Je pense que vous avez assez bien cerné les problemes Mademoiselle. Je ne puis que supporter toutes vos propositions. Dr. Cottle, je voudrais reamenager quelques une des pieces attenantes a l'infirmerie pour constituer des pieces d'isolement, nous ne pouvons laisser des patients infectieux en acces direct. Pour ce qui est de l'antiviral, le probleme va sans doute etre la matiere premiere et le temps qu'il faudra aux scientifique pour le sythetiser. Je pense qu'avec Mlle Archambault nous pouvons travailler sur la mise au point d'un test de depistage rapide et massif du virus, cela nous permettra de definir les personnes infectées a traiter car l'antiviral ne fonctionne pas en profilaxie, il faut etre atteind par le virus pour recevoir le traitement.

David se tourna vers Elise, laissant Cottle reflechir au rapport a presenter au Commander

"Tres bien Mlle, vous pouvez traiter ce Guthrie. Avez vous fait un test de despitage sur votre sang? Lorsque vous aurez fait cette injection assurez vous qu'au moins 2 pieces soient aquipées de materiel de suivit des malades et demandez aux personnels techniques de bord d'etablir une sous-pression dans ces pieces ainsi que notre laboratoire d'analyse. Je commence a travailler sur le dispositif de depistage."

Galaad savait que ça ne servirait à rien de se raccrocher aux conversations autour de lui. Ca faisait comme un bruit de fond, très loin. Il ne s'en souciait pas, l'important était ailleurs.

A bord de son viper imaginaire, Galaad crut un instant qu'il allait remporter tout seul la victoire. En face les rangs se clairsemaient et ils avaient l'air déroutés par sa techniques. Deux des machins rouges se cognèrent et explosèrent, ce qui l'amusa prodigieusement.
-"En avant les manettes, dernier assaut !" lança-t-il joyeusement, ce qui aux oreilles d'Elise et des autres du sonner comme quelques borborygmes poisseux.

C'était sans doute une accalmie due au Paracetamol. Car lorsqu'il chargea de nouveau, il n'avait plus de munitions. Tous les contrôles du vaisseaux furent soudain dans le rouge. Il ne lui restait presque plus de carburant ni d'oxygène.

* Vous m'aurez pas, bandes d'hématomes en goguette.*
Il retourna son viper dans une manoeuvre qu'il avait vu faire à Kara puis mis les gaz en direction de l'espace. La fuite était tout ce qu'il lui restait. Pas de bonne vieille ceinture d'astéroïde en vue pour se planquer mais quelque chose de dégagé, à perte de vue. Il allait constituer une cible facile. Aussi il choisi une trajectoire erratique et il fonça.

Après s'être débarrassé du Colonel Tigh, le Dr Cottle était retourné auprès de la jeune Elise, laquelle s'en sortait parfaitement bien, de manière très efficace. Revint alors le Dr Alcibiades, et il écouta leur rapport à l'un et à l'autre, son inquiétude grandissant graduellement. Il se frotta le menton, où sa barbe commencait à repousser et à le démanger.
- "On va manquer de personnel, à cette allure... Melle, injectez donc l'antiviral à l'enseigne Guthrie, puis occupez-vous des analyses de sang de Melle Jaysen, et des votres, nous devons savoir si vous êtes infectées toutes les deux. Après quoi, vous irez au laboratoire du détecteur de cylon, demander de l'aide à l'équipe de Melle Culhane, ou à ce qu'il en reste. Il nous faut de l'antiviral, en quantité importante."

Puis le doc se tourna vers David en grimacant.
- "La zone de quarantaine doit rester dans l'enceinte de l'infirmerie." Puis levant le doigt vers les glissières métalliques fixées au plafond : "Utilisez ça, et faîtes le vite. Vous avez également une autopsie à mener, et nous risquons d'avoir des blessés suite à la prise d'otages sur le Daru Mozu."
Puis il quitta l'infirmerie en direction du CIC pour faire son rapport au Commandant.

Mélinda arriva à l´infirmerie au moment où le Docteur Cottle venait d´en sortir.
Elle déboula en trombe... en hurlant...

- "OU EST- ELLE ?? JE VEUX VOIR ALISON !! "

Le personnel médical sur place se retourna en la voyant, ou plutôt en l´entendant arriver...

- " Quelqu´un peut-il me dire ou est Alison ???"

leur adressa-t´elle.. dans l´attente d´une réponse...

Elise acquiesca de la tête aux consignes des deux docteurs, pas besoin de longues phrases pour signifier qu'elle avait compris.

Je m'y mets tout de suite.

Elle alla chercher une dose d'antiviral, en mit une de côté pour l'amener aux scientifiques plus tard. Matériel en main, elle retourna auprès de Galaad, cette fois équipée d'un masque, et de gants. Il s'agitait toujours, semblant délirer, transpirant à cause de la fièvre. Une femme entra en criant, réclamant après une certaine Alison. Elise eut une moue de mécontentement.

*Mais décidément, c'est une manie d'entrer et sortir d'ici comme dans un moulin et de crier à tout va ?! C'est quand même l'infirmerie ! Moi qui pensais que la discipline militaire était des plus strictes...*

Elle n'avait pas vu d'Alison, et elle était occupée, quelqu'un d'autre renseignerait la femme. Elle prépara la seringue tout en parlant doucement à Galaad, lui disant ce qu'elle allait faire, juste pour qu'il sache qu'elle était là, et qu'on s'occupait de lui.

Galaad, c'est Elise, je vais te faire une injection, c'est l'antivirus, il va t'aider à guérir.

Elle ne savait même pas s'il l'entendait. Compatissante, elle le regarda deux ou trois secondes avant de saisir fermement son bras. Il s'agitait trop, heureusement sa formation lui avait appris les points de pression pour immobiliser son bras malgré sa force, sans lui faire mal. Une compresse imbibée d'alccol, puis elle piqua en douceur, injectant lentement le produit.

Galaad s'enfonçait lentement dans son cauchemard. Il fuyait, mais perdait rapidement du terrain. Ses réserves d'énergies étaient au plus bas et l'appareil répondait de moins en moins, comme si les commandes rendaient l'âme les unes après les autres. Une première salve le déséquilibra et son appareil se mit à partir en vrille. Il tenta de redresser en vain. En fait, il se rendit compte qu'il ne tenait que des morceaux de plastiques d'une maquette entre les mains, tout cela était en train de se dissoudre. Il allait mourir dans quelques heures. Il le savait, c'était inévitable.

Puis soudain... Il y eut un cri qui le glaça. Il ne comprenait pas ce qui se passait. Mais il repris conscience un bref moment. Une femme urlait. Une autre se penchait vers lui, l'appelait par sonprénom. Où était-il ? Qui étaient ces femmes ? Il n'en avait pas la moindre idée. Et à quoi bon puisqu'il mourrait. Il ferma les yeux. Puis....

Quelque chose changea.

Il se rtetrouva aux commandes de son viper mais cette fois, les réserves d'énergies étaient à leur plus haut. Un sourire mauvais s'imprima sur ses lèvres et il fit volte face, prête à se battre.

Mélinda observait l'infirmière Elise Archambaud faire une injection à l'un de ses patients, sans même avoir pris le temps de lui répondre...

Elle se sentait desemparrée..

Elle se dirigea vers l'infirmière...
Les larmes aux yeux...

- " S'il vous plait Elise... dites moi ou elle est... je veux la voir.. je veux comprendre..."

Elle l'implorait presque....

HJ - Heu, je fais une erreur peut-être, mais Melinda, on ne se connaît pas non ? Et je suis dans une pièce isolée dans un coin ! J'ai entendu parce-que tu criais, mais ce n'est pas grave.]

L'injection terminée, Elise posa un léger pansement, quand elle entendit le bruit de paroi en plastique que l'on écarte. Elle se retourna pensant voir un docteur, mais c'était la femme qui était entré dans l'infirmerie en criant quelques instants plus tôt. Elle la suppliait, toujours au sujet de cette Alison au bord des larmes.
Elise l'arrêta néanmoins d'un geste où elle était. Il fallait éviter les candidats à la contamination...

S'il vous plaît n'approchez pas plus. C'est une chambre d'isolement ici, vous ne devez pas être là. Sortez je vous en prie, je vous rejoins tout de suite, je vais m'occuper de vous.

Elle ramassa le matériel souillé, et les emballages vides. Regarda Galaad. Il souriait à présent ! Un sourire qui lui évoquait quelqu'un de déterminé à gagner à tout prix.
Elise eut un soupir, qu'elle ne put s'expliquer. L'état de ce patient l'affectait bien plus qu'elle ne le pensait.
Tout ceci n'avait pas pris plus que quelques secondes. Elle se détourna, et rejoignit la femme. Elle eut un geste l'invitant à la suivre un peu plus loin.

Je vous en prie, calmez-vous, nous allons voir ce que nous pouvons faire pour retrouver Alison, d'accord ?

Elle n'avait pas la moindre idée de qui il s'agissait. Au plan d'hygiène elle jetta ce qu'elle tenait, retira ses gants et se lava soigneusement les mains avant d'en prendre une nouvelle paire. Le tout en parlant gentiment à la femme, sans la quitter des yeux, qu'elle sache qu'elle avait toute son attention malgré ce qu'elle faisait.

Dites-moi qui est Alison ? Vous êtes de sa famille ? Elle a été blessée ? Je suis désolée, mais je ne connais pas tous les patients de cette infirmerie...

[HJ - non.. pas d'erreur.. on ne se connait pas encore. Mais mon personnage est sensée être la depuis le départ, selon son historique... Donc, je fais comme si elle était familière des lieux.. et personnes... ]

L'infirmière se montra à présent des plus disponibles... ce qui rassura et calma quelque peu Mélinda...

- Alison... elle s'est suicidée au hangar il y a quelques minutes ! Non... pas de la famille.. juste une bonne amie... je ne comprends pas..

Ces paroles étaient toute fois quelque peu .. décousues...
mais somme tout compréhensible...

- vous n'en avez pas entendu parler ??

Le regard de la mécanicienne cherchait de l'aide dans celui de l'infirmière... Au départ, une aide psychologique et réconfortante.. avant tout autre chose...

[HJ : ah d'accord, merci.]

Oh, pardon, je suis désolée, je ne savais pas...

Confuse, Elise était aussi sincèrement touchée par la tristesse de la femme. Comment y rester insensible ? Cependant elle ne trouva rien à répondre de plus et cela la désolait profondément. Elle resta silencieuse un moment pour respecter sa douleur, mais en soutenant son regard, voyant bien que la femme cherchait un appui. Elle lui désigna une chaise si elle souhaitait s'asseoir un peu pour reprendre pied, lui servit un verre d'eau, petit geste insignifiant mais ces petits gestes là aidaient bien souvent à ne pas perdre les pédales. prendre un peu de temps au lieu de s'affoler pour envisager la suite ne faisait jamais de mal.

N'étant pas trop près elle retira son masque pour lui adresser un sourire qu'elle voulait réconfortant.

Je suis sincèrement navrée. J'étais au courant, mais je ne connaissais pas son nom. Ecoutez, je ne peux malheureusement rien vous apprendre de plus, mais je sais qui doit s'occuper d'elle.

Elle avait pris soin de ne pas dire "son corps" pour ne pas rendre les choses encore plus froides.

Il faut vous adresser au docteur Alcibiades, il travaille là bas
Elle lui désigna le docteur
Mais vous savez je crains qu'il n'ait pas encore eut le temps de faire quoi que ce soit...