Daru Mozu

Finalement, Mathys était plutôt content qu'on leur ait demandé de ne pas bouger et d'attendre les gradés avant de faire quoi que ce soit. S'il avait été instructeur de nombreux mois et se sentait apte à prendre la direction d'une escadrille ponctuellement comme le matin même, la situation était maintenant toute différente. Les opérations de ce genre, c'était pas son job, il était bien plus à l'aise aux commandes d'un viper !

Lorsque Takumi arriva à ses cotés, Mathys haussa les épaules en désignant la porte et le boîtier de commandes détruit.
- "Ils ont détruit le système d'ouverture de la porte depuis l'extérieur, à ce qu'il semble...", répondit-il au pilote.
Puis des bruits de pas résonnèrent dans le couloir, et il se retourna pour voir arriver la première équipe au pas de course. Le Capitaine examina immédiatement le boîtier, et Mat fit un bond de coté quand une gerbe d'étincelles en jaillit. Il jeta un regard perplexe à Lee mais se garda de tout commentaire.

En revanche, l'idée de se faire passer pour la presse n'était pas mauvaise, d'autant plus que Donovan était en vêtements civils...
- "Si je puis me permettre, ils savent que nous arrivons, peut-être qu'ils ne mordront pas à l'hameçon... Sauf s'ils nous croient encore au poste de pilotage. On pourrait essayer de les contacter depuis là-bas par radio, et de les occuper ?"

Erwan voyait trouble, c'était la premiere fois qu'il resentait autant de souffrance. Il avait mal partout.
Il remarqua que samuel esseya de defaire ses liens mais il fallait faire une diversions.

"Attend que je tombe pour defaire tes liens" lui souffla t'ils

Il avala le sang dans sa bouche, il mi sa langue le plus loin possible dans la gorge et toussat tres fort jusqua vomir du sang et de la bile, il regardat les garde et ses yeux devinrent blanc avant de se fermer.Il tombat sur le sol en esperant que sa simulation de malaise ferait une diversion.

Samuel était toujours figé devant ce garde, lorsque Erwan décida de l'aider. Celui-ci, ayant du sang plein la bouche, fit en sorte de mettre en scène son malaise. Erwan tomba à terre, visiblement inconscient. Il délia les liens de Samuel... A présent, Sam était libre. Mais cela ne l'avançait pas beaucoup. Qu'allait-il faire ? Maîtriser cinq gardes à mains nues ? Ouvrir la porte et sortir en priant pour qu'aucune balle ne l'atteigne ? En effet, il était possible d'ouvrir la porte de l'interieur. Il suffisait de tourner la lourde manivelle... Mais cela prendrait bien trop de temps. Sam aurait été tué bien avant.

Mais c'était certainement la seule solution. Il n'y avait rien d'autre à faire. Il n'allait pas se laisser tuer ici, avec ses amis, ou pire, voir les Marines se faire tuer pour eux. Rien de tout cela devait arriver. Si quelqu'un devait mourrir, ici, aujourd'hui, ce serait lui.
*Non, Samuel... Nan... C'est pas une bonne idée, tu le sais très bien...*
Samuel n'avait reçu aucun entraînement militaire. Il lui aurait impossible de maîtriser le garde. Néanmoins, si il lui mettait un bon coup de poing, puis si il se jetait sur la grande manivelle noire de la porte, son corp aurait certainement la force de faire tourner cette manivelle. Mais il n'en ressortirait pas vivant.
*Nan, je peut pas faire ça... Mais il le faut... Il y a eu trop de morts aujourd'hui...*

Seth sourit à l'idée qu'il puisse se faire passer pour un journaliste...

" Un mécanicien, je veux bien, mais un journaliste, il vont avoir un doute, Capitaine.
Mais par contre, nous n'avons aucune idée de ce qu'ils savent de l'attaque, il se pourrait aussi qu'ils aient pu surveiller nos mouvements via des caméras de surveillance, et dans ce cas, nous ne pourrons pas les dupper. "

Il était en effet facile de voir Seth comme un elephant dans un magasin de porcelaine si il devait se faire passer pour un journaliste.

Quelques secondes plus tard, il ajouta:

" Nous aurions pu les pousser à sortir eux même en coupant l'arrivée d'oxygen, ou en perçant un trou pour y injecter du gaz soporiphique, mais je doute qu'il n'hésiteraient pas à tout faire pêter avant.

Quoiqu'il en soit, il y a une certitude, sans intervention exterieure, des vies seront perdues dans les deux camps si nous penettrons dans cette pièce par la force! "

(HJ : Je ne vois pas ce que nous pourrions faire sur ce coup, éventuellement une diversion grâce à un coup de fil de la présidente ? )

Sharon ouvrit doucement les yeux. Un de ses yeux était plein de sang. Elle n'y voyait pas clair. Elle bougea légérement et grimaça en sentant une douleur au bassin. Elle releva la tête et observa les alentours. Elle, Samuel et Erwan avaient les mains liés dans le dos. Un garde les surveillés. Samuel essayait de se libérer de ses liens et Erwan aprés une simulation de malaise le délivra de ses entraves. Samuel semblait vouloir tenter quelque chose maintenant qu'il était libre mais ne savait pas comment s'y prendre avec ce garde planté devant eux.
Sharon se mit à réfléchir a toute allure. Il lui fallait un coup de main pour la diversion. Mais que faire...Le garde s'approcha d'Erwan. Sharon le suivis des yeux. Elle guettait en même temps les gestes des 4 autres terroristes. Machinalement elle regarda autour d'elle. Le lieu était bien choisi. Aucune échapatoire possible sans bataille et donc blessés. Sharon se redressa un peu contre le mur en grimaçant.

Sans mots dire, Grace avait repris les commandes du raptor aprés que le colonel Tigh l'aille mis au arrêt et que le capitaine Adama la fasse réintégrer l'équipe pour la mission. Grace avait héritée de l'arme de service du caporal young puis ce que la sienne lui avait était confisqué. Elle avait eu de la chance sur ce coup là avec l'arrivé du Capitaine Adama. Mais ce n'était que partit remise pour le colonel... Grace suivis le reste de l'équipe et s'arrêta à leur suite écoutant ce qui se passait.

"Monsieur serait t'il possible qu'il y aille une paroi creuse à l'intérieur de ce vaisseau ou serait disposé des générateur de CO2 contrôlant l'arrivée de l'oxygène? Nous pourrions faire diminuer l'oxygène si nous trouvions un point de raccord avec un boitier éxtérieur. Il ne se rendrait même pas compte que l'oxygène diminue."

*Encore une idée en l'air. Je ne sais même pas si ils ont ce genre de générateur ici...*

"Il doit bien y avoir un dispositif pour contrôler l'arrivé d'oxygène dans la pièce. Si il y a un feu il faudra bien l'éteindre en diminuant l'air pour que sa n'explose pas. Les occupant de la soute tomberaient en léthargie et nous ne ferions pas de blessé."

[HJ - C'est fini de démolir toutes mes géniales idées, sans en proposer d'autres, oui ! ^^ Merci Grace ! Sauf que je n'ai pas la moindre idée de savoir si ce type d'appareil peut avoir une coursive de ce genre. On va faire comme si, quitte à se faire allumer par le spécialiste ! ]

Le Capitaine écouta attentivement toutes les propositions des uns et des autres, tout en observant Seth de la tête aux pieds avec un sourire. Oui, effectivement, ça allait être compliqué de le faire passer pour un petit journaliste pépère, étant donnée sa condition physique. Mais rien ne les empêchait de combiner leurs idées à tous, tout compte fait, elles se complétaient parfaitement. Son sourire s'accentua comme il ressortait les plans du Daru Mozu de sa poche.
- "Galactica, ici Apollo. Nous aurions besoin d'une petite diversion. Est-ce que le Commandant ou la Présidente pourrait passer un coup de fil aux terroristes, histoire de gagner un peu de temps..."

Puis il se pencha à nouveau sur les plans. Effectivement, un espace creux séparait la salle de stockage de l'espace intersidéral, les détecteurs devaient s'y trouver. Il suffirait d'en trafiquer un pour que le système fasse automatiquement chuter le taux d'oxygème dans la salle. Alors, ils auraient une bonne excuse pour envoyer un technicien, Seth, et faire ouvrir cette fichue porte blindée. C'est ce qu'il expliqua rapidement aux autres.
- "Bravo Grace, c'est une excellente idée ! Tu y vas avec Mat, et le Lieutenant Thrace."
Il avait hésité à y aller lui-même, mais sa blessure au bras l'en empêchait. Starbuck piétinait d'impatience à ses cotés, c'était un job pour elle.

Mat hocha la tête à l'intention du Capitaine, avant de sourire à Grace. C'était une bonne idée, et ça pouvait marcher, mais il fallait faire vite. Il s'empara des plans du Daru Mozu, et entraîna l'un des marines avec eux. Dans la coursive voisine, ils trouvèrent une trappe fixée au mur par plusieurs gros vis qui, d'après le plan, devait leur permettre de passer entre les deux cloisons. Il demanda au marine de l'ouvrir rapidement pendant que Grace et lui surveillaient les environs.

Le Lieutenant Thrace passa devant dans le trou ainsi dégagé, et Mat lui emboîta le pas, bientôt suivi par Grace, pendant que le marine restait pour surveiller l'ouverture. Pas question d'être pris à revers dans un espace aussi réduit. Il commencèrent à remonter le long de la cloison, aussi silencieusement que possible.
- "Comment va-t-on savoir qu'on est devant la salle de stockage, Lieutenant ? Faudrait pas détraquer les détecteurs de tout le vaisseau !", murmura-t-il.
Ils n'étaient pas remontés dans le couloir sur des kilomètres non plus, ils ne devaient plus être très loin.

La personne qui semblait diriger les terrorristes ici était un homme d'une trentaine d'années. Il tournait en rond dans la salle, sans s'arrêter. Il était visiblement extrêmement stressé et ne savait plus trop que faire dans cette situation. C'est alors que le téléphone, l'unique combiné téléphonique de cette salle sombre et crasseuse, sonna. Cet homme le décrocha et le porta doucement à son oreille, la main presque tremblante...

Il entendit le Commandant Adama lui donner une sois-disante unique et dernière chance de finir cette histoire sans d'autre effusion de sang. Mais l'homme ne voulait pas fuir comme un lâche. Il avait prit trois soldats en otage et il mourrait volontiers pour empêcher leurs camarades de leur porter secours. Il répondit, d'une voix particulièrement faiblarde...
"Non ! Ecoutez !... On ne partira pas la queue entre les jambes ! On n'hésitera pas à tuer vos soldats à votre moindre tentative pour nous porter atteinte ! Commandant, de plus, nous pouvons à tout moment faire exploser ce vaisseau... Nous avons des explosifs, et ici, ils feront des dégâts démentiels !"

Un autre terrorristes, pendant ce temps, vérifier sa dernière charge de C4 ainsi que le détonnateur. Quant au garde devant les trois otages, il ne bougeait pas d'un poil. Fort heuresement, il n'avait pas remarqué que Samuel avait délié ses liens. Il regardait Erwan à terre, crachant du sang, sans rien faire.

Quoiqu'il arrive, Seth voulait à tout prix montrer au Capitaine qu'il pouvait lui faire confiance.
Même si sa mémoire lui faisait toujours défaut, Seth était persuadé, au plus profond de lui qu'il était du bon côté de la balance de Themis.

Maintenant, coincé avec quelques marines et pilotes entre les parois étroites de ce vaisseau cargo, et pour la première fois depuis le début de l'opération, il ne savait pas quoi faire. La situation était inextricable et lorsqu'ils ouvriraient la porte, il faudrait soit tirer juste et vite, soit éviter les balles en priant les Dieux.

" Quoiqu'il faille faire, il ne faut pas tarder... Vous avez des nouvelles du Galactica ? Ils ont pu contacter les terroristes ? "

Il n'était pas convaincu que la réponse à cette question fasse avancer le problème.

Tout le monde semblait particulièrement calme et Seth admirait le courage de ces gamins prêt à tout pour défendre une cause en laquelle ils croyaient.

* Putain, il ne reste que quelques milliers de survivants et nous voilà à nous tirer les unssur les autres... On va dire que l'humanité mérite au moins de perdurer pour faire honneurs à ses défenseurs... *

Un flash lui revint à l'esprit... Le président Adar était mort... Quelle tristesse d'avoir consacrer une partie de sa vie à défendre un homme qui avait finalement été rayé de la carte comme les autres.

Qui était le nouveau président? Il le connaissait peut être...

( HJ : Hop, un petit message pour reveiller tout le monde :p Et pour vous dire à plus tard, je serais de retour dans le courant de la semaine prochaine, Lee, n'hésites pas à PNJser Donovan, tu le connais bien maintenant. )

Grace écoutait Mat parler. Comment en effet pourrait t'il savoir s'il ne se trompez pas d'endroit...

"La coursive était indiqué sur le plan du Daru. Si des réparations ont besoins d'êtres faites...il faut que le chemin sois balizé. Imaginé que les techniciens qui viennent réparé l'avaris perce un tuyau de carburant de l'autre côté de la coursive... Il doit y avoir des indications sur la carte et dans la coursive, pour nous dire ou nous nous trouvons pour justement éviter ce genre d'accident."

Dit Grace à Mat et au Lieutenant Thrace. Elle se mit à chercher autour d'eux dans la coursive et finis pas trouver quelques choses.

"Regardez ici."

Fit Grace en s'approchant d'une paroix. Une lettre était inscrite sur la paroix.

"B4...il faut regarder sur la carte si il y a un passage nommé B4. On pourra se reperer grâce aux lettres et trouvé le bonne endroit ou nous arrêter."

[HJ: Encore une idée en l'air...^^ mais bon j'essaye de trouver le bonne endroit. aprés tous ces possible que les coursives sois balizés .]

Le Capitaine profita de ce que Starbuck s'éloignait avec FuriousGirl et CowBoy pour s'occuper un peu de sa blessure. La balle avait traversé son avant-bras et il avait perdu pas mal de sang, mais l'écoulement s'était à présent arrêté et Cottle remettrait tout ça d'aplomb très vite. A condition qu'il revoit Cottle un jour !
- "Je le sais, Donovan, mais on a un plan et on s'y tient. Je ne prétends pas qu'il soit parfait, mais il a le mérite d'exister, c'est déjà pas mal ! La Présidente est en train de contacter les terroristes pour gagner un peu de temps."

Il jeta un coup d'oeil à sa montre, avec l'impression qu'un temps infini s'était écoulé depuis le départ des trois autres. Moins de deux minutes pourtant. Par tous les dieux de Kobol, que cette journée était longue ! Il n'en voyait plus la fin. Et dire qu'ils auraient tous du être de repos à l'heure qu'il était ! Au lieu de ça, ils se faisaient tirer dessus par ceux qu'ils protégeaient contre les cylons, un comble quand même...
- "Dès que la porte s'ouvre, on balance à nouveau des grenades soporifiques, au cas où la baisse de l'oxygène n'ait pas suffit à les étourdir."
Il espérait simplement que ça suffirait avant que l'un des terroristes n'actionne le détonateur qui les enverrait tous dire bonjour aux étoiles !

Ils continuaient d'avancer avec prudence, faisant le moins de bruit possible pour ne pas alerter les terroristes, ni qu'ils puissent soupçonner ce qu'ils avaient l'intention de faire. Même si le jeune homme se disait qu'il y aurait bien un petit malin pour s'en douter immédiatement dès que l'oxygène viendrait à manquer. Mat écouta les paroles de Grace puis sortit à nouveau la carte qu'il avait empruntée au Capitaine Apollo. Il suivit la coursive du doigt, cherchant des indications permettant de se repérer dans ce dédale.
- "B4 ? B... B... B1 ! B2... B3... B4, oui je l'ai ! Il faut qu'on aille au moins jusqu'au B8. Bien joué, Grace !", fit-il en lui décochant un sourire radieux.

Il replia soigneusement la carte tout en observant la cloison qui les séparait de la salle de stockage du carburant. Il cherchait les régulateurs d'oxygène, et en aperçut un entre le B4 et le B5 justement. Il l'observa une seconde en passant, ça ne devait pas être bien compliqué à détraquer, ces petites bêtes ! Faire chuter l'oxygène de telle sorte que tout le monde dans la salle de stockage soit groggy, tel était le plan. Mais c'était vraiment risqué, il ne fallait pas tuer tous les otages par la même occasion, ni les civils, ni les militaires. Tout était dans le dosage, et ce serait le Lieutenant Thrace qui s'y collerait !

Takumi était rester a l'arriére mais l'état du capitaine l'inquiètait un peu.
" Capitaine vous étez blessé, ne devirez vous pas nous laisser faire et rester un peu en arriére. Il serai domage de perdre plus d'hommes que de nécessaire vu la situations actuel ? "

Je félicitai chaudement les deux pilotes, malgré l'angoisse qui me nouait encore l'estomac. Je vérifiai également d'un coup d'oeil que le régualteur désigné était bien le bon, et m'en approchai lentement. Je fis signe à Mathys de l'éclairer du mieux possible, et saisis la manette destinée à contrôler la pression. Elle résista. Et encore. Je l'attrappai alors avec les deux mains, et tirai de toutes mes forces vers le bas. Mais une fois de plus, rien ne bougea. je serrai les dents et me crispai de plus en plus sur la poignée.

"Putain de bordel! Mais tu vas lâcher foutue manette de mes deux! "

au bout d'un temps qui me parut interminable, mais sans doute pas plus de quelques secondes en fait, mes efforts réussirent à la faire bouger de quelques millimètres. Je forçai encore et encore, jusqu'à voir la jauge d'oxygène descendre peu à peu. Je voyais l'aiguille s'approcher lentement de la zone rouge, et une fois qu'elle eut atteint un seuil critique, mais sans être complètement en bas, je lâchai.

"Allez les enfants, on fait demi-tour, et on y retourne au pas de course! "

Je laissai Grace et mathys passer devant moi dans l'étroite coursive, puis leur emboîtai le pas. Normalement, le contrôle de l'oxygène pourrait être remis en place plus tard, une fois la porte ouverte, cela ne devrait plus causer de problème; nous aurions le temps de régler ceci une fois les otages libérés et les terroristes arrêtés.

Le groupe de terrorristes étaient toujours enfermés dans cette satanée salle de stockage. L'un était en pleine conversation avec la Présidente des Colonies, alors que les autres montaient toujours la garde. Le terrorriste qui portait le détonnateur était assis par terre, la tête posée sur une paroi de la salle. Il regarda un de ces congénaires, debout, visiblement un peu fatigué.

Soudain, il se mit à rire aux éclats. Le réduction du nievau d'oxygène provoquait un certain niveau d'effets secondaires, comme les fous rire ou les hallucinations, un peu comme après avoir fumé un bon pétard... Bref, le combattant se mit à rire sans raison visiblement valable. Il dit, en s'exclaffant...
"Hihihi... Et dire que je pourrais tout faire pêter en appuyant sur ce bouton ! Mouahahaha... Ce s'rait marrant, hein ?"
Son ami terrorriste, tout autant déglingué, lui répondit...
"Mouishish ! Mais qu'èlfe... Mais qu'est-ce... Mais qu'est-ce que t'attend ?"

Dans la salle, la plupart des terrorriste commençaient à être sérieusement atteints, pris dans leurs délires et leurs fous rires... C'est alors que le terrorriste au téléphone lâcha celui-ci et s'effondra à terre, inconscient. Les autres n'allaient pas tarder à finir dans le même état.

Sharon commençait à ressentir aussi le manque d'oxygène. Mais elle se força à se lever et se jeta sur le terroriste qui les surveillaient. L'homme tomba à terre avec Sharon et son arme partit volait plus loin.

"Samuel à...toi..."

Réussi à articuler Sharon. Il était le seul à être libre des trois. Samuel devait réussir à ouvrir la porte. Elle fit signe à Erwan de faire de même qu'elle avec d'autres terroriste prés de lui pour permettre à Samuel d'atteindre la porte sans trop de difficulté. L'état secondaire des terroristes leurs permettaient de ne pas se faire tirer dessus. Porter leurs armes devenaient trop lourd. Le terroriste que Sharon avait mis à terre eu un réflexe quand il tombèrent tous les deux et alors que celle çi essayait de se relever, il la tira par la jambe et la fit retomber à terre en la frappant d'un coup de poing dans le ventre alors qu'il se mettait à rire au éclat. Sharon se plia en deux le souffle court. Elle réussi à décocher un coup de pied dans la tête du terroriste avant de s'évanouir par manque d'oxygène.

Aussitôt la manette d'oxygène baissé, Grace fit demis tour dans le couloir sous l'odre de Thrace pour rejoindre au plus vite les autres.
Elle fit le chemin en sens inverse et passa dans le trou devant le marine pour ensuite repartir au pas de course vers l'équipe. Elle arriva quelques second plus tard devant les autres en ralentissant son allure.

"Mission accomplis monsieur."

Fit elle en au capitaine Adama en se baissant pour reprendre son souffle. La distance parcourut n'avait pas était longue mais elle avait fait le 400 mètres à fond les manettes.

Erwan était trop mal en point pour continuer, il ne simulait plus un malaise, il le vivait.
Il était maintenant pris de convulsion, il tremblait vraiment tres fort, sans parvenir a se controler, il voyait de plus en plus trouble sa vison tournais, il ne reussisait plus a respirer, et pour la premiere fois de sa vie il paniqua et avait peur de mourir ...

Il reussi a prendre a jambe de samuel et de murmurer "Sauve nous !"

Il s'effondra sur le sol

Samuel assis lorsque le manque d'oxygène commençait à se faire sentir. Sa tête était lourde, tout comme ses paupières. Sa vision se troublait et il avait l'impression d'être dans un bateau sur Caprica... Il put voir sa supérieur Sharon se lever et se jeter sur un terrorriste, tout en se blessant. La situation était confuse. C'est alors qu'Erwan le Marine, qui stimulait une attaque, semblait être en mauvais état... Il s'accrochait à la jambe de Sam, en marmonant des mots incompréhensibles...

"...On va y arriver..." réussit-il à articuler, malgré la douleur qu'il ressentait dans sa gorge.
Rosenfield se leva tant bien que mal et tenta de courrir vers la porte. Malheuresement, un des terrorristes était à terre et il conservait un minimum d'agilité. Il appuya sur la gâchette de son arme automatique... Son Uzi cracha une vingtaine de balles pendant que Sam essayait de courrir vers la porte, qui semblait se déplaçait toute seule et dont la manivelle était totalement prise dans le flou selon la vue du mécanicien...

Malheuresement, Sam n'était pas assez rapide. Il prit une première balle d'arme automatique dans la cuisse droite. Cela coupa net sa course et il s'effondra à terre. Utilisant ses dernières forces, il se releva grâce à sa jambe gauche et il se jeta sur la lourde manivelle de la porte. Comme il l'avait pensé, le poid de son corps était suffisant pour la faire tourner... Alors qu'il le faisait, une seconde balle vint à le toucher, cette fois dans le dos. Elle lui coupa le souffle et il s'effondra à terre, inconcient, au même moment où la porte s'ouvrit.

[HJ : on va dire que trois méchants sont inconcients, donc hors d'état de nuire. Deux, quant à eux, sont plus ou moins au sol, armés, et ont encore la force d'utiliser leurs armes. L'un d'eux est l'homme au détonnateur..."]

Même si l'ouverture de la porte était plus qu'attendue par toute l'équipe, je ne pus réprimer un sursaut lorsque, dans un fracas, elle céda. J'étais horifiée du spectacle qui s'offrait à mes yeux. La salle de stockage avait tout l'air d'un simple cimetière, et une odeur de poudre flottait encore dans l'atmosphère. Nous avions tous entendu les coups de feu, et cette vision ajoutait encore plus à l'inquiétude qui me tenaillait. Les otages étaient inconscients, blessés, morts peut-être, impossible de le savoir de prime abord. Des terroristes étaient à terre également, mais pas tous.

L'instant était critique. Nous n'avions absolument pas le temps de réfléchir, mais le moindre faux pas serait fatal. Et la situation était nouvelle pour moi: aux commandes d'un viper, j'avais toujours, malgré le danger, le sentiment de pouvoir garder un minimum de contrôle. Mais ici, c'était différent. Nous étions tous en danger. Il fallait faire vite. Très vite.

Sans attendre les ordres, je m'élançai, l'arme au poing, à l'intérieur de la salle. La fusillae commença. Les terroristes tiraient, je tirai aussi, sans même prêter attention aux actions de mes compagnons. L'urgence et le stress étaient tels que je me sentais comme coupée de tout, déterminée simplement à rester en vie et à mener cette mission à bien.

Tout à coup, dans un cri, je tombai au sol. Je ne ressentai pas vraiment de douleur, j'avais simplement les jambes et le souflle coupé. je devais être touché. Oui, c'est ça, on m'avait tiré dessus, et on m'avait atteint. Mais je ne sais pas où, ni qui, ni quand. Je savais simplement que je ne pouvais rien faire d'autre, à cet instant, que prier très fort les dieux de Kobol.

Lee eut à peine le temps de faire signe à Takumi que ça allait aller et de réaliser que l'enseigne Chan revenait au pas de course, que la porte s'ouvrit dans un chuitement mouillé. Surpris lui aussi - il ne s'attendait pas à ce que ça vienne si tôt - il mit une ou deux secondes de plus que RedStorm à réagir, et cela suffit pour qu'elle s'engouffre dans la salle de stockage, au mépris de la moindre prudence ! Bon sang, mais s'ils étaient venus avec des marines, c'était pas pour rien !
* Kara II, le retour du fils de la vengeance ! * eut-il le temps de penser avant de se jeter à son tour dans la fusillade.

La fumée des tirs commencait à envahir la pièce et il cligna des yeux pour tenter d'y voir quelque-chose. Son avant-bras semblait peser des tonnes et il s'aperçut que l'épanchement de sang avait recommencé. Il serra les dents et ouvrit le feu à son tour. Avant de s'évanouir, Yaël avait, semblait-il, descendu l'homme à terre qui lui avait tiré dessus. Mais il en restait un, une espèce d'halluciné qui brandissait un détonateur dans une main, un sourire dément affiché sur le visage.

Il eut fugitivement la vision de Kara, le seul et unique sniper qu'ils avaient parmi les pilotes, et même les autres d'ailleurs. Mais Kara était derrière, et il allait falloir faire sans. Il leva son arme, visa le poignet de l'homme pour lui faire lâcher l'engin, comme dans une scène au ralenti, et pressa la détente.

Mat surgit de la coursive juste derrière Grace, retournant au pas de course vers la salle de stockage du carburant, sentant le Lieutenant Thrace sur ses talons. Il courait à en perdre haleine, car dès que la porte s'ouvrirait, l'oxygène allait à nouveau rentrer à flots dans la pièce et les terroristes ne tarderaient pas à reprendre leurs esprits. Sauf que lorsqu'il arriva enfin devant cette fichue porte, elle était déjà ouverte, et la fusillade faisait rage.

Il pénétra dans la pièce un peu en aveugle, et trébucha contre un corps qu'il s'aperçut être celui de Yaël. Un grand froid l'envahit tandis que ses oreille se mettaient à bourdonner sauvagement.
- "Yaël, non !" cria-t-il en tirant le corps à couvert du mieux qu'il pouvait. "Grace, viens m'aider à la sortir de là !"
Il mit une main tremblante dans son cou, mais entre le sang et la panique qui s'emparait de lui, il était incapable de sentir quoi que ce soit, poul ou autre. Il la sortit de la salle en hurlant aux marines de maîtriser les terroristes à terre avant qu'ils n'aient eu le temps de reprendre leurs esprits.

- "Galactca, Galactica, ici CowBoy ! On a des hommes à terre, envoyez Cottle !"
Il ne savait même pas si le vaisseau était sous contrôle. Tout ce qu'il savait, c'est que Yaël était lentement en train de se vider de son sang. Il la souleva doucement pour voir l'étendue des dégâts dans son dos, puis pressa un linge comme il pouvait sur la blessure pour tenter d'arrêter l'hémorragie.

Grace se précipita à la suite de Mathys quand il l'appela.

"Non pas toi..."

Fit Grace en s'agenouillant à côté de Yaël. Mathys semblait paniquer. Il n'arrivait même pas à lui prendre le poul. Grace lui pris la main fermement dans la sienne et la serra fort.

"Calme toi Mathys c'est pas le moment de flancher. Elle à besoin de nous."

Grace le regard brillant pris le poul de Yaël.

"Son poul est faible...tiens bon ma grande on va te sortir de là."

Fit Grace en lui passant une main dans les cheveux les yeux embués de larmes malgrés son envie de rester forte et de ne pas pleurer.

"Il y a une trousse de secour dans le raptor je vais la chercher!"

Cria soudain Grace en se redressant et en partant comme une déjanté dans le couloir. Elle revînt quelques second plus tard rouge comme une pivoine la trousse de secour dans la main. Elle se laissa littéralement tomber par terre et ouvrit la trousse de secour à la volée.

"Il doit bien y avoir quelques chose dans cette foutu trousse pour la soignée!!"

Fit Grace en fouillant la trousse comme une tarée.

J'arrivai juste derrière CowBoy, courant aussi vite que je pouvais. Lorsque nous arrivâmes devant la salle, elle était ouverte et le combat était déjà bien entamé. Yaël était à terre, mais voyant que mathyse et Grace s'occuppaient d'elle, je détournai mon attention pour la reporter sur les terroristes. Visiblement, plus qu'un seul était opérationnel. Mais sans doute le plus dangereux... J'eus le temps d'apercevoir en un éclair le détonateur qu'il tenait dans la main, avant que Lee ne tire. la balle atteint sa cible avec précision, et l'homme lâcha l'objet qu'il tenait fermement.

"Bien joué Appolo! " criai-je, tandis que je m'élançais sur le terroriste pour le maîtriser.

Une fois sur lui, je lui envoyai un coup de poing en pleine figure, de toutes mes forces. Cela ne suffit pas à l'assommer, mais au moins, il vacilla, ce qui me laissa le temps d'attrapper ses mains, et de lui attacher dans le dos à l'aide des menottes qui pendaient à ma ceinture.

"Ok, la situation semble maîtrisée du côté des terroristes! Alertez une équipe de secours, qu'ils se tiennent prêts à prendre en charge nos blessés. On n'a pas le temps de les attendre ici, alors on se débrouille pour ramener tout le monde sur le Galactica!" Puis j'approchai mon visage de celui du terroriste que je tenais fermement, et lui dis: "Et toi, on te ramène avec nous. Je vais me faire un plaisir de venir te voir tous les matins pourrir dans la plus crasseuse des cellules du Galactica. A moins qu'Adama ne décide de te faire passer par le sas d'éjection, et là, le specatcle risque de vraiment me réjouir. Quant à ta putain de paix avec les cylons, tu vas pouvoir te torcher avec! "

En même temps, je lançai tout de même des regards inquiets autour de moi. Effectivement, nous avions des blessés. Et des blessés graves même. Il fallait faire vite, nos hommes avaient besoin de soins urgents.