Nom :
Marlowe
Prénom :
Hélène Bénédictine Galathée
Nom de Code :
Ses amis l'appelle Ben ou Bennie
Âge :
32 ans
Affectation et Grade désiré :
Détective civile puis conseillère gouvernementale
Planète d'Origine :
Gemenon
Description Physique :
Bennie est une jeune trentenaire mais ses traits harmonieux la font paraître un peu plus jeune. Elle dégage une certaine prestance bien qu'elle ne réponde pas vraiment aux canons de beauté courants.
Ses cheveux sont bruns, avec des reflets roux et elle les porte généralement attachés.
Ses yeux sont bleus et ont une nuance qui la font paraître sérieuse, même lorsqu'elle voudrait paraître joyeuse.
Elle est de taille moyenne mais son expression corporelle et sa voix grave lui permettent en général de s'imposer en public et de passer pour plus forte qu'elle ne l'ait. En réalité elle n'est pas vraiment athlétique et maintient une forme physique très médiocre.
Elle porte en général des vêtements masculins: chemise, cravate, veste en cuir ou imperméable marron, pantalons divers et chaussures confortables et sportives, ou bottines à talons bas. Elle se laisse parfois aller à agrémenter sa garde robe d'un accessoire élégant mais discret comme une broche. Elle porte aussi une montre de grande marque, blanche.
Enfin, elle a toujours un léger maquillage et des toutes petites boucles d'oreilles. Souvent elle a aussi une épingle décorative pour s'attacher les cheveux.
Description Psychologique :
Bénédictine n'est pas du tout religieuse. En fait même quand elle était vestale, elle n'adhérait pas profondément aux dogmes de la religion coloniale. Elle se définit comme athée ou agnostique, comme beaucoup de coloniaux de nos jours.
Elle est homosexuelle et le sait depuis aussi longtemps qu'elle s'en souvienne. Ça n'a jamais été un problème ni pour son entourage, du fait de la tolérance de la société coloniale à cet égard. Mais cela a par contre déterminé en partie ses choix de vie et ses rencontres.
Passionnée depuis toujours par les histoires de détectives, ce métier a toujours été sa vocation première, et ce qui l'a sauvée dans les moments difficiles. D'un naturel plutôt pessimiste et dépressif la plupart du temps, elle devient volontaire et pleine d'énergie lorsqu'il s'agit de mener l'enquête.
Ancienne droguée à la kétamine, son sevrage n'est pas complètement terminé, mais pour l'instant elle n'a pas été tentée de replonger. Par contre elle pourrait souffrir occasionnellement de crises hallucinatoire ou de délire et des douleurs urinaires intenses liées aux effets secondaires à long terme du produit. Ces symptômes ne manqueront pas d'affecter son humeur et de mettre en danger sa bonne volonté.
D'un contact facile avec les gens et prenant la parole aisément en public, elle est la femme de la situation lorsqu'il faut parler plutôt que faire parler les armes. Même si elle reconnaît leur utilité, elle se méfie des militaires et du pouvoir qu'ils ont dans la flotte.
Histoire :
Bénédictine a grandi dans une petite ville de l’extrême nord de Gemenon. Pour être plus précis, elle a grandi dans la ferme familiale, à 15 kilomètres d'une petite ville de l’extrême nord de Gemenon. Une région froide, et rude, comme les hommes qui y vivent, comme son père. Hadrien Marlowe, bûcheron et fier de l'être, un homme humble et pieux. Il emmenait souvent sa fille unique se promener dans les bois, lui montrait les différentes essences d'arbre, essayait de lui transmettre l'amour du travail, de la nature, des choses simples d'une vie loin d'une civilisation forcément décadente.
Bénédictine n'a jamais été réceptive à cet enseignement. Elle était attirée par cette ville, comme un papillon par la lumière. Elle aimait lire les magazines de Caprica, que le prêtre du village jugeait obscènes. Ce n'était pourtant que des photos de mode et des conseils de vie pour les filles de la ville. Elle aimait aussi les histoires policières, et les aventures du détective Ulysse O'Bannon, une série télé produite sur Caprica, aujourd'hui un peu tombée en désuétude.
Dès qu'elle eut atteint l'âge de la majorité, Bénédictine décida d'aller faire ses études à la ville, études de théologie évidemment. Ce n'est pas comme s'il y avait tellement le choix quand on vient d'un milieu pauvre sur la planète la plus religieuse des colonies. Elle se destinait à devenir Vestale du temple d'Hermès. Une vie de recueillement, mais elle vivrait en ville et aurait accès gratuitement à toutes sortes de livres et de publications qu'elle affectionne. Après tout, Hermès est le messager des Dieux, les gens de son culte sont liés aux médias.
Elle aurait pu avoir une vie simple et toute tracée, s'il n'y avait eu un petit incident avec une autre des étudiante du séminaire. Par incident, il faut comprendre qu'elle a commis l'erreur de coucher avec une de ses collègues du séminaire. Le culte ne condamne pas l'homosexualité, mais les vestales se doivent de rester vierges en l'honneur des Dieux.
Exclue du séminaire, Bénédictine ne peut pas non plus compter sur le soutien de sa famille, son père déclarant simplement qu'il n'a jamais eu de fille, du moins aucune qu'il reconnaisse encore après ce scandale. Sans le sou et humiliée, Bénédictine dépense ses dernières économies dans un aller simple pour Caprica. C'est sur cette planète, dans la ville de Delphi, qu'elle va construire son avenir à la seule force de sa détermination.
Sur Caprica, Bénédictine se jette à corps perdu dans la vie tumultueuse de la ville. Elle vit en colocation avec un groupe de jeunes femmes venant de partout dans les douze colonies et ayant un peu la même histoire qu'elle. Elle passe son temps dans des soirées, avec la jeunesse décadente de Delphi. Elle commence à consommer de la kétamine pendant ces soirées, une habitude qui ne la quittera plus. Elle se prépare aussi pour réaliser son rêve: rentrer dans la police. Elle passe le concours peu de temps après son arrivée.
Le verdict sera sans appel: capacités physiques et intellectuelles insuffisantes. Elle repartira à son boulot de serveuse pendant encore quelques temps. Mais elle ne renoncera pas à ses rêves pour autant. Elle économise, se refait une hygiène de vie et, quelques années plus tard, elle a les moyens de se payer une licence de détective. L'examen est beaucoup plus facile que celui de la police. Elle s'installe à son compte et commence une activité lucrative.
Lucrative mais ennuyeuse. Bénédictine passe son temps à photographier des maris ou des femmes infidèles. Son quotidien est bien loin de ce qu'elle espérait. C'est à cette période qu'elle commence à abuser du mélange d'alcool et de kétamine, auquel elle devient accroc. Elle reste aussi célibataire et de façon générale, recluse et dépressive.
Les choses changeront un peu avec une enquête particulière. Un enfant disparu, un tueur en série sévissant dans la région au même moment, une police incapable de faire son travail... tous les éléments des polars que Bénédictine aimaient tant sont réunis. Elle devine que c'est peut-être sa dernière occasion de se raccrocher à quelque chose. A cette époque, elle songe régulièrement au suicide. Mais cette enquête, bien que sordide, va lui redonner petit à petit goût aux choses.
Elle est amenée à travailler avec Félicia Darmody, de la police criminelle de Delphi. D'abord compliquée, leur relation professionnelle finit par rapprocher les deux femmes. Une fois que la confiance s'est installée, Félicia confie à Bennie ses soupçons sur l'identité du tueur en série: ce serait un proche du maire, ce qui expliquerait que la police ne puisse pas mettre la main sur lui. Quand à Bennie, elle réunit des indices de plus en plus probants qui l’amènent à penser que l'enfant qu'elle recherche à bien été victime de ce même tueur que Félicia cherche à arrêter. Mais à défaut de ramener leur fils vivant à ses parents, Bennie se jure de leur obtenir que justice soit faite.
Finalement, Bennie et Félicia n'arrêteront pas le tueur en série, et la police planétaire finira par s'en mêler. Mais cette affaire et cette collaboration inattendue sera le début d'une belle histoire d'amour. Felicia et Bennie emménagent ensemble. Un an plus tard, elles commencent à faire des projets et commencent à parler mariage. Mais Felicia pose une condition essentielle, non négociable: Bénédicte doit se sevrer complètement de la drogue, et de l'alcool.
Bennie sait que ce sera dur, mais elle est prête à faire se sacrifice pour Felicia. C'est l'amour de sa vie après tout. Elle s'engage dans une cure de désintoxication au long cours, dans un centre spécialisé de Caprica City, la capitale. Son sevrage se passe bien au départ, elle a donc le droit de passer quelques jours chez elle. Pour sa première sortie, elle insiste pour que Felicia ne vienne pas la chercher et qu'elle fasse seule le trajet en navette orbitale de Caprica City jusqu'à Delphi.
C'est pendant ce trajet que Bennie et les autres passagers de la navette peuvent observer les champignons nucléaires pousser à la surface de Caprica, et les autres signes de l'attaque des cylons. C'est à partir de cette navette que les passagers vont rejoindre la flotte coloniale, les derniers survivants de l'humanité. De là, elle pourrait se laisser retomber dans la dépression. Mais à nouveau, c'est son rôle de détective qui va la sauver. Pendant que des militaires sont envoyés sur Caprica, pour sauver quelques survivants, Bennie se lance dans un projet fou. Attendrie par l'histoire d'un jeune homme qui a perdu sa fiancée pendant l'attaque, mais croit pouvoir la retrouver dans la flotte, Bénédictine commence à établir la liste de tous les passagers de la flotte, de tous les survivants. Ce qui n'était au début qu'une liste de noms s'étoffe pour devenir un fichier de recensement comportant des informations complètes sur tous les citoyens qui acceptent de participer à ce grand projet. Et inévitablement, ce fichier va intéresser les responsables politiques de la flotte.
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