Bureau Présidentiel

Laura fut abasourdie par la demande du terroriste.

*Demander la paix aux cylons, arrêter de fuir !...mais ils veulent nous exterminer, il ne l'a pas compris !*

Elle fit signe à Billy de s'approcher et après s'être assurée que le terroriste ne pourrait rien entendre lui chuchota :

" Billy... obtenez-moi une ligne sécurisée avec le Commandant, une ligne que les terroristes ne puissent pas entendre ou faites-le venir ici, si ce n'est pas possible...Je ne sais pas si j'arriverai à raisonner cet homme et je veux qu'il se tienne prêt, je préférerais qu'il entende cette conversation...Et qu'il soit prêt dès que je lui dirai...mais pas avant que je lui donne le feu vert, je veux essayer, c'est compris ?"



Elle retira ses lunettes, réfléchit un instant et reprit leur conversation.

*Nous pouvons sûrement trouver un terrain d'entente*

" Monsieur...Comment dois-je vous appeler ?....Vous devez comprendre une chose importante, les cylons veulent notre extermination totale, nous ne pouvons pas arrêter de fuir sans avoir des preuves évidentes de leur intentions de paix et pour l'instant, ils ne nous donnent que l'inverse...Je suis sûre que vous voulez protéger les coloniaux, tout comme moi...Je pense que nous avons un point commun : sauver l'Humanité. Le Commandant Adama ne pouvait rien faire de vos suggestions puisque je suis La Présidente des Douze Colonies et que c'est à moi de prendre ce genre de décisions...Vous attaquer à ces hommes n'est vraiment pas ce qu'il fallait faire...Pourquoi ne pas avoir demandé un rendez-vous pour me voir, nous aurions pu parler de tout ça et éviter ce genre de situation...Alors pourquoi ne pas remédier à cette situation, je reçois les journalistes tout à l'heure sur le Colonial, venez, discutons avant la Conférence de Presse et nous verrons ensemble quelles sont les solutions envisageables. Qu'en pensez-vous ? Je voudrais vraiment discuter avec vous..."

Laura attendit la réponse du terroriste, espérant qu'ils pourraient arriver à un terrain d'entente, elle ne voulait pas en arriver au plan du Commandant avant d'avoir pu tout tenter pour ramener la paix au sein de la Flotte.

Billy s'approcha de la présidente quand elle lui fit signe. Il aquiesca pour toute réponse quand elle eut finit de lui chuchoter ses intentions.

Billy s'approcha d'un téléphone mural et se mis en connection avec le Galactica. Il chuchota dans le combiné pour ne pas que le terroriste entende la conversation.

Billy: "Galactica. Ici Billy Keikeya. Je dois de suite parler au commandant Adama."

Dualla décrocha de l'autre côté du combiné.

Dualla: Ici Galactica j'écoute Colonial One.

Dualla: "Billy? Qu'est ce qui...d'accord."

"Je ne vais pas tomber dans votre piège madame la présidente. Je sais trés bien qu'à peine j'aurais posé un pied à bord du Colonial One les marines me tomberont dessus. Et puis...j'ai des arguments de choix ici..."

"Il font leur soldat de plus en plus jolie...à croire que se sont des robots conçu pour."^^

Fit il en regardant Sharon.

"Je suis désolé. Mais se sera ici et null part autre. Avez vous d'autres suggestions intéressantes Madame la Presidente des Douzes Colonies? Où dois je tuer mon premiere otage maintenant?"

Il chargea son arme pour que la Présidente entende le bruit du chargement puis il attendit la réponse de la présidente.

Laura n'arrivait pas à croire ce qu'elle venait d'entendre. Ces coups de feu et puis ce que cet homme avait dit. Elle en frissonnait...

*Il y a un cylon parmi eux, sur le Daru Mozu, il ne manquait plus que ça !*

Après s'être assurée que le Daru ne pouvait rien entendre de ce qu'elle dirait...

" Commandant, Billy, avez-vous entendu la même chose que moi ? Ramenez-le ! Tenez-moi au courant de la situation Commandant, je vais esssayer de le faire parler, allez-y, envoyez vos hommes là-bas ! Essayez de le ramener vivant ,Bill"

En espérant que Bill comprendrait qu'elle voulait ce cylon vivant mais pas à n'importe quel prix, S'il fallait l'abattre pour protéger d'autres coloniaux, elle comprendrait.

laura reprit la communication.

" Daru Mozu, quelqu'un m'entend t-il ? Ici, Laura Roslin, que se passe-t-il ? parlez-moi ! Je vous en prie, y a t-il des blessés ? "

Une voix plus jeune mais aussi puissante que la précédente parla au téléphone.

"Ne bougez pas!! Vous êtes la présidente? Mes amis viennent de se faire descendre par vos hommes!!! Je suis le fils de celui que vous avez eux au téléphone! Maintenant les règles changes! C'est moi qui commande!"

La voix s'éloigna du combiné mais on l'entendit quand même.

"Qui as fait sa!!!?"

Cria le jeune homme.

"Peut importe...vous êtes tous responsables..."

Pendant un moment le jeune homme ne parla plus. On entendit juste des bruis sourd et des cris de douleurs.

"Emmenez les là ou l'ont stock le carburant! Et aussi les civils. Allez!!Plus d'otages ne nous feras pas de mal."

Le jeune homme repris le combiné.

"Madame la présidente vous êtes toujours là? Je ne suis pas mon père. J'ai pris les civils en otages en primes de ceux qui reste vos soldats!. Mais je poursuis la voix de mon père. Donnez nous ce que nous voulons!! Sinon je tuerais vos hommes et les civils!!"

Laura fut interloquée, les terroristes avait été tués et le fils avait l'air enragé.

*Voilà qui n'arrange pas mes affaires, C'est donc un marines qui les avait abattu et avait prononcé cette phrase...*

Elle écrivit quelque chose sur une feuille et fit signe à Billy de venir chercher le papier.



* En plus, le Commandant doit entendre cette conversation, il pourrait m'aider quand même, il a sûrement plus d'expérience que moi dans les prises d'otages et il m'a laissé en plan...Ces hommes et leur ego...Non, plutôt ces militaires et leur ego, tout ça parce que j'ai voulu passer d'abord par la voix diplomatique, nous devons sauver le plus de vies possibles *

" Monsieur...Comment dois-je vous appeler ? Nous parlions avec votre père, je suis sûre que nous pouvons trouver un terrain d'entente, vous envoyer les journalistes ne serait pas très malin de ma part, je vous offrirais des otages en plus ? Je suis sûre qu'à ma place, vous n'enverriez pas vos hommes pour qu'ils se fassent capturer...Pourquoi ne pas plutôt parler sur les ondes et votre message sera transmis à toute la flotte...Et non, je ne couperai pas les communications, vous pourrez vous rendre compte par vous-mêmes que votre message sera bien transmis en écoutant sur le Daru-Mozu, qu'en pensez-vous ? je suis certaine que nous pouvons nous arranger et éviter ainsi d'autres morts inutiles..."

Billy écrivit un message à la présidente.

"Le message est passé madame la présidente. Le commandant Adama va envoyer les troupes. Continué à faire diversion le plus longtemps possible."

Et lui tendit.

"Appeler moi monsieur cela surffira. Mon père n'est plus là. Je vous donnes ma parole que nous ne prendrons pas les journalistes en otages. Il pourront ainsi montrer notre paroles à tous ceux qui veulent l'entendre. Nous ne feront pas de mal au otages. Je vous en donne ma parole."

Lui répondit le jeune terroriste qui semblait se sentir plus fort que tous le reste et prendre de l'assurance au fur et à mesure qu'il avait l'impression de contrôler la présidente par la prise d'otage.

Laura garda son sang-froid.

* Je dois gagner du temps, surtout gagner du temps et éviter d'autres morts *

" Très bien...monsieur...mais avant tout...Je voudrais deux choses...la première, je n'ai aucune preuve que vos otages sont encore en vie..."

HJ n'oubliez pas que vous avez mis tous les otages là où l'on stocke le carburant, ils sont plus à côtés de vous

- "Le Commandant Adama en a eu, lui. Ils sont en vie, ne vous inquiétez pas, Madame la Présidente, c'est notre seule monnaie d'échange, je ne suis pas fou, je ne vais pas les liquider comme ça !"
L'homme eut un rire à faire froid dans le dos. Un rire qui, quand même, ne semblait pas provenir d'un homme tout à fait sain d'esprit. Puis il y eut une sonnerie au loin... et quelques secondes plus tard, le jeune terroriste poussa un grognement méprisant.
- "Alors ça y est, Madame la Présidente, vous passez à l'attaque, malgré toutes vos belles paroles ?! Vous ne vallez pas mieux qu'eux, je le savais, mais vous l'aurez voulu !"
La communication fut coupée.

Liz Culhane a écrit:

Liz était elle aussi étonné que la présidente fut au courant de ce détail.

" Non, Charlie, je te jure, ce n'est pas moi, on a parlé de ma soeur et du fait qu'on se soit retrouvée, elle savait que je la cherchais. Je me demande qui lui a dit, bien que ce vaisseau soit un vrai nid à rumeurs mais quand même ! " lui répondit-elle.

Et tout en regardant Baltar,

" Et lui qui lui fait tout un baratin sans rien expliquer de nos recherches et nos trouvailles, je pensais qu'il lui expliquerait, moi ! Il m'énerve ! Tu penses que c'est grave ce qui se passe avec la présidente, elle avait l'air soucieuse, non ? "

Liz avait l'air aussi suprise qu'elle et Charlie ne fit que froncer les sourcils davantage encore. Bien sûr, radio moquette allait bon train, sur le Galactica comme à travers toute la flotte, mais là... Très peu de personnes étaient au courant. Elle se rassura en se disant que ça venait sans doute du Commandant, ou du Capitaine Adama qu'on disait relativement proche de la Présidente.

La jeune femme finit par hausser les épaules, puis tourna successivement son regard vers Baltar, puis vers la Présidente, qui semblait tendue tout à coup.
- "Je ne sais pas, mais ça m'a tout l'air d'être important."
Pendant un moment, elle la regarda faire, ainsi que Billy. Ils se donnaient visiblement beaucoup de mal pour ne pas les impliquer, à échanger des bouts de papier. Charlie se demanda s'ils ne feraient pas mieux de carrément les laisser faire leur travail. Elle tenta d'attirer l'attention de Billy.

- "Heu... Billy ? Monsieur Keikeya ? Peut-être devrions-nous vous laisser, ça m'a l'air important... La Présidente a-t-elle un assistant qui pourrait reccueillir nos informations ? Ou alors peut-être pourrions-nous revenir plus tard ?"
Sans s'occuper de Baltar, Charlie quêta d'un regard l'approbation de Liz.

La Présidente et Billy avait l'air avait l'air très préoccupé.

"Heu... Billy ? Monsieur Keikeya ? Peut-être devrions-nous vous laisser, ça m'a l'air important... La Présidente a-t-elle un assistant qui pourrait reccueillir nos informations ? Ou alors peut-être pourrions-nous revenir plus tard ?"

Liz aquiesca par un signe de tête, c'était une excellente idée, ils avaient beaucoup de travail et ils ne pouvaient pas rester éternellement ici à attendre ici.

*Que pouvait-il bien se passer pour que la Présidente semble si inquiète ?*

Si Billy fut surpris d'être ainsi interpellé par Charlie, il n'en montra cependant rien. Il était beaucoup trop inquiet pour la situation dans laquelle se trouvait la Présidente avec cette histoire de prise d'otages. Il l'admirait pour la manière dont elle s'en sortait, calme et brillante, à son habitude. Lorsque Charlie suggéra de les laisser régler la crise tranquillement, il ne put qu'approuver.

- "Ecoutez, je ne pense pas être d'un grand secours à la Présidente, dans la situation actuelle, alors si vous voulez me faire un petit topo, je vais prendre des notes, et puis vous pourrez regagner le Galactica. La Présidente vous convoquera à nouveau plus tard si besoin est."
Il grimaca un sourire aux deux belles jeunes femmes qu'il avait en face de lui. Il n'avait jamais été très à l'aise avec les femmes, mais le professeur semblait complètement absent, dans la lune, et il semblait bien qu'il allait devoir faire avec elles. Il fixa son regard sur Liz, moins intimidante à ses yeux, allez savoir pourquoi...

Charlie jeta un coup d'oeil au professeur Baltar, puis à Liz, avant de hausser les épaules. Autant qu'elles s'expliquent elles-mêmes en réalité, et puis le jeune assistant de la Présidente avait l'air tout à fait consciencieux et Charlie ne doutait pas que le rapport qu'il lui ferait serait aussi fidèle que possible.
- "Très bien, Monsieur Keikeya, alors voilà... Liz, tu m'interromps quand tu le désires, bien sûr."

La jeune femme prit une longue inspiration pour rassembler ses idées avant de poursuivre.
- "Il y a deux choses. La première concerne des dossiers cryptés que j'ai découverts dans les ordinateurs du laboratoire de programmation. Ils étaient bien cachés et codés, mais après avoir bataillé un bon moment, j'ai réussi à les décrypter. Ils contenaient des rapports divers et variés concernant des expériences de reprogrammation de cylons."

Elle laissa à Billy le temps d'intégrer la nouvelle avant de développer.
- "J'avais déjà entendu parler de quelque-chose de similaire pendant mes études. Il s'agit d'expériences commencées il y a 40 ans, à la fin de la première guerre, et tout le monde croyait qu'elles avaient été abandonnées. A priori, une société privée a poursuivi le travail, sur Caprica, et ils étaient même sacrément avancés d'après ce que j'en ai lu. J'en ai parlé au Capitaine Adama, pour qu'il évoque le sujet avec le Commandant. A mon sens, nous aurions tout intérêt à récupérer les dossiers complets, qui doivent toujours se trouver sur Caprica."

Elle se tut, laissant à Liz ou Billy la possibilité d'intervenir.
- "Vous imaginez, ce serait la fin de la guerre si nous pouvions reprogrammer les cylons. Un simple virus informatique pourrait suffir. Nous utiliserions leurs propres armes contre eux..."

Mais Billy fut bien obligé de reporter son regard sur la belle Charlie, puisque c'est elle qui prit la parole pour commencer. Il plongea les yeux dans ceux de la jeune femme, et se sentit tout bizarre pendant quelques secondes, avant de se reprendre rapidement. De toutes façons, ses révélations ne tardèrent pas à capter toute son attention. Elle semblait plus calme que le professeur Baltar, moins pressée, elle prenait tout son temps pour lui expliquer le déroulement des choses et ses découvertes.
- "Voilà effectivement une nouvelle d'importance ! Ce serait sans doute capital pour la suite si nous pouvions obtenir ces dossiers, mais... Caprica est occupée par les cylons, et j'ai bien peur qu'une opération de ce genre ne soit compliquée à mettre en oeuvre, pour ne pas dire impossible."

Il ne voulait pas la blesser, ni refroidir son enthousiasme touchant, mais il essayait de faire preuve de recul, et les choses semblaient vraiment trop compliquées, trop risquées... Enfin, la décision ne lui appartenait, il n'était même pas sûr qu'elle appartienne à la Présidente. C'était militaire, mais la connaissant...
- "Ne peut-on déjà avancer grâce aux dossiers qui sont en votre possession ?"
Il n'y connaissait rien en programmation, ce n'était pas son job, mais tout dépendait du contenu des fameux dossiers cryptés, en réalité.
- "Et une chose m'intrigue. Comment ses dossiers sont-ils arrivés à bord du Galactica ?"

- "Alors ça, c'est la question de l'année ! J'aimerais bien le savoir, comment ces dossiers sont arrivés sur le Galactica..."
Charlie n'avait pas réellement eu le temps d'enquêter à ce sujet. Il y avait toujours moyen d'apprendre des choses, en allant voir la base de registre d'un ordinateur ou autre, mais il serait malaisé de remonter au propriétaire de ces fichiers sans doute.
- "Et ça ne me plaît pas, d'ailleurs. Mais d'un autre coté, si nous avons là une chance de nous débarrasser définitivement des cylons, il serait criminel de ne pas s'en servir. Sauf que les documents que nous avons là sont surtout des rapports, nous n'avons pas de détails sur les expériences menées sur Caprica, rien qui nous permette d'avancer concrètement."

Charlie jeta un coup d'oeil à la Présidente. Elle avait raccroché et était prostrée dans son grand fauteuil. La situation avait l'air réellement grave et elle ne tenait pas à monopoliser Billy trop longtemps.
- "Il y a autre chose. C'est à propos du détecteur de cylon. Nous savons que les cylons sont très sensibles à certains types de radiations. Certains de leurs circuits n'y résistent pas. Alors je me disais qu'un bon moyen de les détecter serait sans doute de faire des tests avec le plutonium contenu dans tête nucléaire."
La requête avait l'air complètement folle. Elle avait demandé à Laura d'en parler à Baltar, qui avait a priori évoqué son intention d'en parler au Commandant. Elle n'en savait pas plus à ce sujet.
- "Mais peut-être Liz en sait-elle plus que moi...", dit-elle avec un sourire à l'intention de celle-ci. "En tout cas, à terme, il va nous falloir un... cobaye, c'est certain. Et nous pourrions profiter d'une opération sur Caprica pour capturer un cylon humanoïde, ou essayer en tout cas."

Billy perçut l'inquiétude de Charlie à propos de la provenance de ces mystérieux dossiers cryptés, et il ne pouvait l'en blâmer, il trouvait ça étrange, lui aussi. Il prit consciencieusement note de tout ce qui se dit, y compris les idées et opinions des deux jeunes femmes, dans l'intention de faire un rapport aussi complet que possible à la Présidente. Mais sa main se figea au-dessus de son carnet lorsque Charlie évoqua la tête nucléaire.
- "Une tête nucléaire ?! Mais... heu... c'est... dangereux !"

Il rougit alors jusqu'à la racine des cheveux, conscient d'avoir l'air de l'idiot du village soudain.
- "Enfin, je veux dire, vous êtes sûre que c'est la seule solution ?"
Liz Culhane prit finalement la parole pour compléter les dires de Charlie. C'était pour le moment leur meilleure piste pour le détecteur de cylon, et d'ailleurs le Commandant Adama avait accepté de leur confier la dite tête nucléaire. Elle était sous clef, au labo. Billy se passa la main dans les cheveux, soucieux néanmoins. Il ne cessait de jeter des coups d'oeil nerveux à la Présidente.

- "Bien. Ecoutez, je crois que j'en sais assez pour le moment. Je dois retourner auprès de la Présidente, alors si vous voulez bien m'excuser. L'un des assistants du gouvernement va vous reconduire. Merci infiniment de vous être déplacés, et encore désolé de tous ces contretemps."

Charlie hocha la tête aux paroles de Billy. Oui, elle comprenait parfaitement que ce n'était pas le moment, et elle se sentait d'ailleurs mal d'être tranquillement assisie ici alors que la situation semblait si grave dehors. Elle eut une pensée fugitive pour Mathys, priant pour qu'il ne soit pas mêlé à ça, ou qu'il fasse attention à lui, si tel n'était pas le cas. Elle sourit au jeune homme en guise d'encouragement, puis se leva.
- "Très bien, Monsieur Keikeya, nous n'allons pas vous déranger plus longtemps, dans ce cas."

Elle fit signe à Liz de "réveiller" Baltar, puis tous trois quittèrent le Bureau Présidentiel, non sans avoir pris la peine de saluer la Présidente Roslin d'un signe de tête. Ils suivirent un assistant qui les reconduisit au hangar, puis remontèrent dans le rapace qui les ramena sur le Galactica.

[HJ - Je shunte le hangar et cie, étant donné que je suis toute seule, ça n'aurait pas grand intérêt. Retour direct au Galactica, donc, pour moi.]

Liz n'avait aucune envie d'interrompre Charlie...Ce que lui avait demandé la présidente la tracassait beaucoup trop.
Mais elle réussit à laisser cette conversation avec laura Roslin dans un coin de sa tête pour écouter sa collègue. Elle ne s'était pas trompé sur elle, Charlie avait une intellignece hors-du-commun.

Les dossiers, oui, moi aussi, j'aimerais savoir qui a bien pu les mettre dans les ordinateurs du Galactica et pourquoi.*

Elle sursauta à l'évocation de la tête nucléaire et eut immédiatement le réflexe de regarder autour d'eux pour voir si personne n'avait entendu.

Liz répondit au sourire de Charlie, se rappelant l'épisode de La traversée de Baltar avec sa tête

Le cobaye était la dernière grosse donnée qui leur manquait. Liz expliqua donc à Billy tout ce qu'elle savait de son côté et tout ce qu'il leur faudrait encore au labo pour continuer et réussir.

Liz regardait vers la Présidente, depuis le début de l'échange, elle semblait très inquiète au début mais maintenant ce n'était plus seulement une immense inquiétude qu'elle lisait sur son visage mais aussi de l'incompréhension et une incroyable tristesse, elle venait de raccrocher et semblait perdue perdue dans de sombres pensées, jusqu'à ce qu'une assistante lui amène un dossier.
Charlie lui fit signe de réveiller Baltar, il était temps de partir. Elle tapota sur son épaule et il réagit de suite.
Liz eut un drôle de pressentiment...

* Et s'il n'avait pas été endormi de tout l'échange, à quoi a-t-il pu bien pensé, en nous écoutant ? *

Ils firent tous deux signe à Billy et à la Présidente, Liz croisa le regard de Laura, son regard lui n'avait pas changé, la tristesse, l'inquiétude et ...

Leur conversation lui revint en tête, oui son regard exprimait aussi sa demande, elle lui demandait : Voulez-vous toujours m'aider, Liz ?

Liz détourna le regard, non sans avoir adressé un sourire rassurant à Laura, oui, elle l'aiderait, elle ne savait pas comment mais elle l'aiderait...

Baltar et Charlie était en train de quitter la pièce, ils repartaient sur le Galactica.

[HJ : direct vers le Galactica, merci Charlie et Billy, vraiment excellent beau boulot ]

Les scientifiques quittèrent la pièce et la conversation qui reprit de l'autre côté attira l'attention de la Présidente...



Laura était toujours à l'écoute de la conversation entre les terroristes et le cic et elle avait compris que la situation ne pourrait s'arranger à l'amiable et finirait probablement dans un bain de sang si elle ne gagnait pas du temps.

* je ne peux pas les laisser faire. Les civils...cette jeune kara, Le fils du Commandant lui-même est là-bas...Je dois absolument gagner du temps*

Billy passa la communication sur une ligne sécurisée pour que la présidente puisse donner ses instructions au Commandant.

" Commandant passez les moi, je vais leur dire que je leur envoie des journalistes mais que je veux discuter des termes de la négociation avec eux....mais que je ne peux pas les leur envoyer sans être sûre qu'ils reviendront vivants, c'est le seul moyen et il n'y aura pas de discussion là dessus, Commandant Adama. Nous devons gagner du temps..je le sais, je l'ai bien compris et ils ne vous écouteront pas, je ne suis même pas sûre qu'ils m'écoutent mais ils veulent des journalistes, on va leur donner des journalistes, trouvez-en Commandant ! C'est un ordre ! Maintenant, passez les moi..."

Laura espéra qu'il ait compris ses intentions...

Elle fit ensuite signe à Billy de lui donner la communication avec les terroristes et prit une profonde inspiration....Elle ressentait un malaise depuis quelques minutes, de fortes douleurs douleurs dans la poitrine et beaucoup de mal à respirer mais ce n'était pas le moment de s'arrêter, elle irait prendre ce remède qu'on lui avait recommandé plus tard...

" Ecoutez-moi, nous allons vous donner ce que vous voulez à une seule condition, relâchez les otages blessés pour preuve de votre bonne volonté et prouvez-moi que vous libérerez les journalistes vivants quand vous aurez délivré votre message....Je vous les envoies...Vous avez ma parole...Je ne veux plus ni de blessés ni de morts dans les coloniaux, Il n'y en a que trop eu... Je vous en prie..."

La voix de la présidente se tut.....

"Madame la présidente?"

Fit Billy en se précipitant vers Laura Roslin qui venait de perde connaissance.



"Madame la présidente!"

Fit Billy en lui mettant la main sur l'épaule et en la secouant doucement.

Laura ouvrit les yeux doucement, la douleur lancinante dans ses seins ne s'était pas arrêtée...

" Billy j'ai besoin de mon remède...Il est dans ma table de chevet..s'il vous plait...vite...j'ai mal...."

*Il faut que je sois sur pied pour la conférence de presse !*

Elle avait de plus en plus chaud...

Billy partit chercher le remède et revînt avec quelques second plus tard.

"Le voilà."

Fit Billy en lui tendant son remède avec un verre d'eau.

"Buvez doucement."

Laura prit le verre que Billy lui tendait. Ses mains tremblait tant qu'elle eut très difficile à l'amener à sa bouche. Ses douleurs devenait de plus en plus intenses, plus incontrolables, jusqu'à quand allait-elle pouvoir tenir ?

L'annonce de son cancer sur Caprica ne l'avait surprise qu'à moitié, sa mère en était morte...avant son départ, elle avait appris, qu'elle était condamnée, ses deux seins étaient atteints, on ne pouvait qu'allonger son espérance de vie si on opérait et les lui enlevait...mais maintenant...

* C'est trop tard...*

" Que ferais-je sans vous Billy ?"

Elle le regardait avec tant de compassion dans le regard, il était tout ce qui pouvait resssembler à une famille pour elle, ici...Elle l'aimait comme un fils pas seulement comme un assistant...

"Vous feriez de votre mieux comme d'habitude madame. Vous devriez vous reposez quelques instants. Je peux faire patienter les journalistes dans la salle à côté si vous voulez."


Fit Billy en se mettant devant le bureau de la présidente en la regardant dans les yeux. Elle avait l'air fatigué. Mais sont envie de vaincre brulaît toujours dans son regard.