Quartiers d'Adama

Sharon salua au passage du Capitaine Adama, puis elle, le technicien et le marine attendirent qu'on leur disent d'entrer.
La porte était entrouverte. Mais entrer ainsi dans les quartiers du commandant ne se faisait pas. Aucune réponse. Peut être le commandant était il occupé. Aprés tous le Capitaine Lee Adama venait de sortir. Sharon se demandait pour qu'elle raison elle avait était convoqué. Qui plus est avec un marine et un technicien.

William Adama venait juste de racrocher son téléphone qu'il entendit frapper à la porte... Décidémment, on ne cessait de le déranger ! Il souria à cette pensée, puis s'approcha de la porte déjà entrouverte. Il l'ouvrit complètement et fit entrer ses convoqués dans les quartiers...
"Lieutenant Valerii, Spécialiste Rosenfield, Private Kayns... Entrez, je vous prie."

Sharon, à la suite du marine et du technicien, entra quand le commandant leur ouvrit la porte.

"Commandant."

Fit Sharon en se mettant en position de salut.

"Vous nous avez convoqués?"

Sharon se demandait ce que le commandant allait bien pouvoir leur dire....

William attendit que les trois personnages entrent dans sers luxueux quartiers. Le Lieutenant Valerii était habillé en tenue de vol flambante neuve. Le Private Kayns était, quant à lui, vêtu du simple habit noir des Marines. Il remarque néanmoins le Spécialiste Rosenfield, qui lui, était habille avec une simple combinaison de mécanicien de pont encrassé. Le Commandant dévisagea les deux nouvelles recrues, puis il exposa la situation, plus particulièrement au Lieutenant Valerii.

"Je vous ai fait demander pour une mission au sein de la Flotte Coloniale... Comme vous devez déjà le savoir, les actes terrorristes se multiplient au sein des vaisseaux Civils. Nous avons été contactés par le Daru Mozu, un transporteur Civil. Des personnes des plus louches rôdent à son bord depuis quelques jours. Le services de sécurités du Transporteur ont récemment découverts un détonnateur de C4 sur le bâtiment. Il est plus que certain qu'une communauté de terrorristes se terrent au sein du Daru Mozu... C'est pourquoi je vous charge d'aller là-bas et de vous occuper de cela. Le Lieutenant Valerii supervisera la mission. Allez vous équiper à l'armurerie et prenez un Raptor vers le Daru Mozu. Des questions ?"

"Non monsieur aucune."

Fit Sharon toujours au garde a vous. Elle attendit que ses camarades répondent à leur tour avant de partir pour l'armurerie.

Il était rentré et c'etait mis au garde a vous devant le commandant de la flotte.
apres l'ecoute du briefing du commanda adama erwan resta perplexe face a la nature de la mission, les militares n'interviennent jamais pour une affaire civile....

"Aucune Monsieur"

HS : Heu le daru mozu c'est unt transporteur de carburant will (Et alors ?...)
(Tu as mis un transporteur civil !)

Samuel remarqua comment le Commandant dévisageait sa combinaison. Il mis ses mains dans son dos et essaya de reculer pour se mettre derrière Erwan, afin de cacher le piteux état de ses habits. Il écouta néanmoins attentivement le briefing de William Adama. Il n'avait aucune question, et il le dit...

"Négatif, mon Commandant."

Après cela, il sortit rapidement de la salle, toujours stressé par le regard du Commandant Adama sur sa pauvre combinaison de Mécanicien crasseux...

Samuel venait de voir sortir ses trois convoqués. Il espérait que la mission qu'il leur avait confiée se déroulerait sans coups de feu, ou sans autres problèmes. Il repensait à ce qu'il venait de dire lorsqu'il entendit l'annonce du Lieutenant Gaeta aux hauts-parleurs... Pourquoi un Raptor de sauvetage ? L'entraînement aurait-il mal tourné ? Une attaque Cylon commencerait-elle ? Will était gravement inquiet. Il remit ses petites lunettes et il sortit rapidement de ses quartiers.

*J'espère que Kara n'a pas faite de connerie !*

Gaius arriva devant l'écoutille. Avec sa belle main lourde (300 grammes au dessus de la moyenne générale constatée dans la flotte) il frappa sur l'endroit qui semblait le plus lisse. La texture était froide, tel un mur glacial, prisonnier des glaces depuis des millénaires. Il entendit un son creux qui faisait écho dans ce qui semblait être un immense bureau. L'index droit de Gaius Baltar vint gratter sa pommette droite pour soulager l'envie de grattage qu'il avait eu depuis 5 secondes. Gaius, avec ses fines et petites oreilles légèrement décollées, n'entendit pas un son, pas même le souffle d'un chat blond, perdue au milieu de cette immense mastodonte qu'était le vaisseau.
*Mmmm...Y'a personne on dirait !*
Baltar, utilisant ses hanches souples mais fermes, se tourna encore une fois en direction du couloir, pour revenir sur ses longs pas qui l'avaient conduit jusqu'ici. Il se dirigea vers l'endroit où aller probablement se trouver le Commandant William "Bill" "Zeus" Adama : le CIC.

De la salle d'exercices, Starbuck et Apollo étaient passés aux quartiers des officiers pour se doucher, se changer et prendre la bouteille que Kara avait récupérée dans l'espace. Ils n'avaient pas l'intention de l'ouvrir sans Galaad, c'était lui qui l'avait aperçue le premier, après tout. Mais ils devaient voir le commandant avant son arrivée.

Pour cette histoire de reprogrammation. Il se demandait ce qu'allait en penser son père. Enverrait-il une escadrille récupérer ces dossiers sur Caprica ? Bon sang, c'était presque de la folie, les cylons devaient grouiller de partout sur la planète. En même temps, ça pouvait considérablement les aider... S'ils réussissaient à reprogrammer les cylons, par un virus ou quelque-chose comme ça, ils seraient sauvés ! C'était une belle découverte que cette jeune Charlie McGee avait faite...

Lee frappa sereinement à la porte, espérant que son père était là.

William venait de parcourir les couloirs en marchant tranquillement. Il avait croisé des pilotes, des mécaniciens, des marines, et même quelques civils. Décidemment, le Galactica était vraiment un vaisseau surpeuplé ces temps-ci ! Il souriait à cette remarque lorsqu'il vit Lee frapper à la porte de ses quartiers. Il s'approcha de son fils, puis lui lança... "Lee ! Comment vas-tu depuis cet entraînement ?"
Il n'attendit pas de réponse et il ouvrit la porte de ses quartiers, en le laissant entrer. "Entre, je t'en prie..."

[HJ - En principe, Kara est avec moi, papounet. Je te laisse compléter mes dires, Kara.]

Je suis désolée... Elle avait dit qu'elle était désolée ! Le capitaine était au bord de l'euphorie lorsqu'il pénétra chez son père. Bien sûr, il n'en laissait rien paraître, ça l'aurait foutue en rogne, mais même s'il ne savait trop pour quelle raison elle s'était excusée, pour tout peut-être, il se sentait plus léger.
- "Oh, ça va, tout le monde est rentré entier, et je suppose que c'est à peu près tout ce qui compte, en définitive."
Il passa sous silence leur querelle au hangar, puis après à la salle d'exercices. Ca ne regardait qu'eux deux, même si son père était sans doute déjà au courant par radio moquette qui allait bon train sur le Galactica.

Il se laissa tomber dans l'un des canapés en soupirant, épuisé de sa matinée, mais aussi de son entraînement à la salle d'exercices en guise de défouloir.
- "On a apporté la bouteille qu'a aperçue Guthrie. J'ai demandé à Gaeta de nous l'envoyer ici, c'est sa découverte après tout. Mais avant cela, j'ai une info intéressante qui vient des scientifiques. D'une scientifique en particulier, Charlie McGee."
Il jeta un coup d'oeil à Kara, la nouvelle était d'importance.
- "Il paraît que des scientifiques travaillaient sur de la reprogrammation de cylons sur Caprica, avant l'attaque. Charlie a trouvé des traces de ces recherches dans les ordinateurs de l'un des labos... Ca ressemble à du concret."

Je m'exécutai en un salut militaire en entrant chez le commandant Adama, qu'il me rendit rapidement, puis sans même qu'il me l'ait demandé, je me mis au repos. "Commandant, voici la fameuse bouteille. Il semblerait qu'elle contienne un message, mais je voulais attendre dêtre avec vous pour l'ouvrir." Le commandant paraissait vieux et fatigué, il portait sur ces épaules tout le poids de commander à la flotte, la dernière part de toute la race humaine.

"En ce qui concerne Charlie, elle semble en effet avoir des informations importantes, mais visiblement, elle rechigne à les transmettre à Baltar. Et je dois avouer que ce type ne m'inspire pas confiance non plus. Elle dit avoir besoin d'un specimen de cylon humanoïde, je suppose qu'il va falloir envoyer une mission lui en trouver un..."

C'était le commandant, mais je ne m'encombrais pas des formalités militaires pour lui parler. Depuis mon arrivée sur le Galactica, il m'avait toujours réservé un traitement de faveur. Non pas sur le plan militaire, nous étions tous -y compris son fils- logés à la même enseigne à ce niveau là, mais nous nous portions mutuellement une affcetion toute particulière. Je m'étais assise aux côté le Lee, et nous servais déjà un verre d'ambroisie à chacun, une bouteille et des verres se trouvaient sur la tablette à proximité, et j'étais certaine que cela nous ferait du bien à tous.

William ferma la porte derrière Lee et Kara. Il remarqua l'énervement des deux Pilotes. Ils s'étaient certainement encore crêpés le chignon pour une raison ou une autre... On lui exposa par la suite la découverte de la Scientifique Charlie McGee. Une Chef de Projet qui demande un spécimen de Cylon Humanoïde n'est pas vraiment courant ! Mais ce que inquiétait le plus Will était les dangers que pourraient représenter un Cylon Humanoïde dans la Flotte, de plus soumis à des tests Scientifiques. Son visage aborda un air grimaçant, puis il répondit à ses deux subordonnés...
"Retourner sur Caprica serait de la pure folie furieuse. Et vouloir y capturer un Cylon Humanoïde l'est tout autant. Je n'enverrai pas mes subordonnés pour une mort certaine sur Caprica."

Il ramarqua par la suite que Kara avait emmenée avec elle la fameuse bouteille. Elle disait vouloit l'ouvrir avec le Commandant... Will regarda la vieille bouteille : d'une couleur bleutée, on pouvait en effet distinguer une fine feuille de papier à l'intérieur. Il s'adressa à Kara Thrace...
"Lieutenant, c'est vous qui l'avez trouvée. Je vous laisse l'honneur de l'ouvrir."

Et voilà, il l'aurait parié, c'était marrant. Le capitaine échangea un regard avec Starbuck, et revint naturellement au "monsieur", comme à chaque fois qu'il était en désaccord avec son père.
- "Permission de parler librement, Monsieur ?"
Et lorsque son père hocha la tête, il poursuivit en choisissant chacun de ses mots.
- "Peut-être que l'important n'est pas tellement de capturer un cylon humanoïde, Monsieur. S'il y en a dans la flotte, comme il semble que ce soit le cas, nous finirons tôt ou tard par tomber dessus, même s'il aura sans doute avant cela fait de nombreux dégâts, en hommes et en matériel."

Il plongea les yeux dans ceux de son père. Les conflits n'étaient pas rares entre eux, mais il n'avait pas été élevé dans l'ombre de la hiérarchie. On lui avait appris à exprimer ses opinions, à croire en elles et à agir en conséquence. Envers et contre tout, d'une manière directe, ou un peu moins directe, quand il le fallait. De la réflexion, pas de précipitation mais le but en ligne de mire. C'est pourquoi il n'hésita pas une minute à dire ce qu'il pensait, au risque de se faire envoyer sur les roses.
- "Peut-être que ce qui compte, ce sont ces dossiers sur la re-programmation des cylons. Si les toasters ne sont pas au courant de leur existence, ils ne seront pas gardés. Et ce pourrait être notre chance de victoire... Monsieur".

J'observais les regards que se lançaient les deux hommes, et, je dois l'avouer, avec une admiration non feinte pour l'un et l'autre. Ils étaient
tout ce qui me restait dans ce monde, et leur force de caractère à chacun - surtout lorsqu'ils se retrouvaient face à face d'ailleurs - m'avait toujours impressionnée. Etrangement, je me sentais comme une intruse dans cet échange, et en même temps, j'avais comme le sentiment de me retrouver en famille. La tension montait de façon palpable tandis que Lee parlait.

Puis, je pris la parole. "Si vous le permettez Commandant, j'aimerais attendre que l'enseigne Guthrie soit parmi nous avant d'ouvrir cette bouteille. je crois savoir qu'il a été sommé de nous rejoindre, et au vu de ce qu'il nous a fourni en vol aujourd'hui, je pense qu'il le mérite."

Cet histoire de cylons humanoïdes me préoccupait assez, elle aussi. Je n'hésitai donc pas à prendre la parole, sachant que mes propos n'allaient plaire ni à l'un, ni à l'autre de mes supérieurs: "Messieurs, je pense que nous devons faire tout ce qui est en notre pouvoir pour nous protéger des cylons, et encore plus des versions "humaines", qui peuvent attaquer à notre insu. Si jamais nous avons besoin de l'un d'entre eux pour trouver comment les détruire, il va falloir en trouver un. Et visiblement, c'est sur Caprica qu'ils sont établis. S'il le faut, j'irai en chercher un moi même. Vous savez tous les deux que je n'ai jamais failli à mes engagements, et si je vous dis que j'en ramènerai un, ce sera fait. Les pilotes ont prouvé aujourd'hui qu'ils pouvaient très bien défendre la flotte sans moi. Commandant, faites moi confiance s'il vous plaît. Laissez-moi vous ramener une de ces foutues poupées-toaster. C'est le seul moyen..."

J'avais dit tout ça d'un trait, sans reprendre ma respiration. J'étais nerveuse. Je proposais une opération risquée, et je me doutais bien que les deux Adama ne l'accepteraient pas si facilement.

[HJ - Comme Mat le précisait hier soir au bar, Galaad ne sera pas là de tout le week-end, mais j'ai son autorisation pour le PNJser...]

- "Oui, j'ai demandé au Lieutenant Gaeta de passer une annonce pour qu'il nous rejoigne ici. C'est lui qui a découvert cette bouteille le premier, il me semble que c'est à lui de l'ouvrir... Il ne devrait plus tarder."
Lee commenca par hocher la tête aux paroles de Kara. Ils étaient d'accord, ça se fêtait ! Il était pour une expédition sur Caprica, minutieusement préparée bien sûr, histoire de récupérer ces dossiers et d'en profiter pour tenter de capturer un cylon humanoïde. En revanche, il sursauta sur son canapé en comprenant où elle voulait en venir.

- "Pas toute seule, Starbuck, c'est hors de question, ne recommences pas à faire ta tête brûlée ! Si expédition il doit y avoir, elle sera mûrement réfléchie et préparée. Je te fais confiance pour trouver une idée géniale qui nous permette de mener à bien cette mission, mais pas comme ça sur un coup de tête."
Ce n'était pas une question de confiance, c'était une question de bon sens. Une opération à risques d'une telle envergure... ils n'avaient pas droit à l'erreur, parce qu'ils y perdraient en vies bien sûr, mais ils risquaient aussi de perdre la seule chance qu'ils avaient de vaincre les cylons, et de libérer la flotte. Lee guetta la réaction de son père, il la sentait mal, vraiment très mal même...

Avant que le commandant ne puisse répondre quoi que ce soit, je me tournai franchement vers Lee, et lui répondit: "Tu as raison, nous devons préparer minutieusement cette mission. Et rassure toi, je ne fais pas ma tête brûlée: c'est une mission plus que dangereuse, et nous avons besoin de tous nos hommes pour protéger la flotte, je ne veux pas qu'on prenne le risque de les perdre sur Caprica. Je refuse d'être ralentie dans cette mission. Alors si tu as des hommes suffisamment expérimentés pour m'accompagner, surtout, n'hésite pas. Sinon, j'y vais seule."

Puis, me rendant compte de mon manque de respect au patron, je rassis face à lui, et dis simplement: "excusez-moi monsieur".

Sidéré par ce coup d'éclat, Lee resta un long moment à dévisager Starbuck avec cette expression neutre qu'il avait appris à afficher lorsqu'il ne voulait rien laisser paraître de ce qu'il pensait ou ressentait, le temps que sa carapace se mette en place. Puis il reposa son verre calmement, sans même y avoir touché, et se leva. Il se mit à déambuler dans la pièce, regardant avec nostalgie les photos de son père, flanqué de deux gamins aux sourires en banane : Zak et lui.

Au bout d'un long moment, il répondit pourtant.
- "Tu m'en vois ravi, Starbuck."

William suivait la conversation de ses deux pilotes, sans dire un mot, sans exprimer une seule émotion. D'un côté, envoyer la moindre troupe sur Caprica serait de la pure folie : les Raptors se feraient descendre avant même d'être entrés dans la surface de la Planète. De l'autre, si ces dossiers existent réellement, ils pourraient nous offrirent une chance de vaincre ces foutus toasters... Mais Will s'entêtait à ne vouloir prendre aucun risque. Peut-être que depuis qu'il avait appris que son fils Zak avait été tué par la faute de Kara, il ne lui faisait plus autant confiance. Il se tourna vers les deux personnages, et reprit...
"Ecoutez... Les Cylons doivent avoir une Base Star au minimum en orbite autour de cette planète. Dès que vous ferez le bond, vous serez attaqués par ses Escadrilles de Raiders. Si, miraculeusement, un seul d'entre vous arrive à se poser sur Caprica, ce qui serait déjà un exploit, vous seriez anéantis par les forces au sol, ces fameux Centurions."

Il se tourna ensuite vers Kara. Peut-être qu'il ne lui faisait plus autant confiance qu'avant, mais elle restait comme sa fille, et il n'avait pas envie de la perdre. L'idée que Kara soit assez folle pour aller sur Caprica seule, dans une mort certaine, le mettait hors de lui.
"Kara... Tu ne reviendras pas vivante si tu y vas seule. C'est... De la folie."
Il s'approcha de Kara. Il hésitait sur ce qu'il allait dire. Soit ça allait faire réfléchir Kara, soit ça allait la mettre dans une colère noire. Mais il se lança, chuchotant au Lieutenant Thrace... "Et ca ne fera pas revenir Zak, Kara."

Will n'était pas du tout sûr de la réaction qu'aller adopter Kara. Il hésitait. Peut-être n'aurit-il pas dû dire ça ? Quoiqu'il en soit, c'était fait, et Will ne se trompait que rarement sur ces points-là. Il retournit ensuite vers son fils Lee, qui semblait ne pas suivre cette petite subtilité. "Et qu'est-ce qui nous prouve que ces dossiers existent encore ? Qu'est-ce qui nous prouve que les Cylons n'ont pas encore mis la main dessus ? Qu'est-ce qui nous prouve que ce n'est pas un piège ?..."

- "Un piège ? Ca voudrait dire qu'un cylon humanoïde est à bord et a eu accès aux ordinateurs des labos, pour pouvoir y entrer les documents que Charlie McGree a trouvés. Peut-être qu'elle est un cylon ? Peut-être que j'en suis un moi-même, d'ailleurs, pour ce qu'on en sait ?"
Il était évident qu'il y aurait des obstacles, ce ne serait pas une ballade de santé. La question était de savoir si l'on y croyait assez pour envoyer une expédition sur Caprica ou pas. Ca se résumait à ça. Est-ce que les risques en valaient la peine. Et il n'avait pas la réponse à cette question, personne ne l'aurait avant d'avoir mis le pied sur la planète.

- "Rien ne nous le prouve, absolument rien. Mais si c'était le cas, ça pourrait être vital pour nous, pour toute la flotte, pour la survie de l'espèce. Peut-être que ça vaudrait le coup..."
En revanche, il était certain qu'approcher Caprica allait s'avérer compliqué. A moins de réussir à faire une diversion qui tienne la route. Avec un appât de taille... Mais la flotte entière mise à part, il ne voyait pas bien quoi. Et il se voyait mal mettre la flotte entière en péril, même pour une mission de cette importance. Le Galactica ? Ca laisserait la flotte sans la moindre défense si ça tournait mal. Il secoua la tête en soupirant.
- "C'est pas gagné, quand même..."

C'est cet instant précis que choisit l'enseigne Guthrie pour pénétrer dans les quartiers du Commandant. 14h00, il était ponctuel ! Lee lui fit un sourire d'encouragement.

[HJ Merci pour le PNJsage, Lee... Mesdames, messieurs, je pars du principe que je n'ai rien entendu de votre conversation, j'ai jamais écouté aux portes et les blindages sont maousses...]

Galaad fredonnait dans les couloirs, c'était sa façon à lui de gérer le stress.
Rocking with my baby in a fishnet stockings.

IL se demandait bien ce qu'Adama lui voulait. Peut-être trouvait-il peu réglementaire la présence d'une guitare dans un dortoir en temps de guerre * Essaye seulement de m'empécher de jouer et j'e t'égrangle avec ma corde de mi...*

Il resta interdit de la violence de cette pensée. Il se passa une main sur son front. Ca lui arrivait de temps à autres, des pulsions semblables. Toujours des envies de tuer sanglantes, toujours sur des gens qu'il respectait. Il n'avait jamais parlé de ça à personne. Il avait terriblement honte de ça, il ne le comprenait pas et ça lui faisait peur.

Avant de pénétrer dans les quartiers de son supérieur il lissa en arrière ses longs cheveux blonds. Il n'avait pas voulu passer se changer au dortoir, par peur d'arriver en retard, aussi il se présenta comme il était, dans sa tenue de détente, un jean délavé mais propre et un T shirt où il avait dessiné une guitare bleue. Lorsque la porte s'ouvrit, sa chanson mourut d'elle même.

*Puuuuuuuuuuutain.... y'a le gratin du gratin ici .... QU'est ce que je fiche au milieu de toutes ces huiles, moi ?
Il salua Lee. Vous m'avez fait demander, m'sieur ? Enseigne Guthrie au rapport. Puis il avisa la bouteille, qu'ils avaient récupéré au risque de leur vie. *Je suis convié au dépucelage de la belle bleue ! Wow, c'est sympa, et j'aurais l'air de quoi, si y'a rien là-dedans ?

Il plissa des yeux, comme pour voir au dela du verre, en direction de la feuille roulée qui dormait la.

"Enseigne Guthrie, approche-toi... Si nous t'avons fait appeler ici, c'est au sujet de la bouteille. C'est toi qui l'as trouvé, c'est donc à toi de l'ouvrir, et de nous révéler ce qu'elle contient. Au passage, j'aimerais te féliciter pour ton travail en vol ce matin, c'était vraiment du beau boulot."

Galaad avait une expression étange. Il semblait se demander à quelle sauce nous allions le manger, et je me demandais de la même manière comment le commandant et Apollo allaient réagir à ce que je vanais de lui dire. Il n'approuvaient ni l'un ni l'autre la façon dont j'avais mené la mission de ce matin, et j'espérais qu'ils ne rabroueraient pas le pilote, qui avait agit sous mes ordres.

Je lui tendis donc la bouteille: "Vas-y, ouvre-là."

Galaad sourit à Thrace et s'empara de la bouteille. Il la fit sauter dans ses mains.
Si c'est les coordonnées de la Terre, j'aurais droit à une promo ? Il cligna de l'oeil. Les promos, il n'y tenait pas des masses. Avec son comportement, il était certain de ne jamais en avoir. Et il s'en foutait royalement. Il était bien comme il était.

Il attrapa la bouteille par le goulot et la fracassa contre l'angle d'une table. En faisant cela il réalisa qu'il faisait peut-être une belle bêtise. QUelqu'un avait analysé la bouteille ?
Et la gnôle que t'as bue, on l'a analysée ?

La feuille de papier s'en échapa. Galaad se pencha avidement pour la ramasser et la déplier avec soin. Il lu son contenu à voix haute.


Ceci est le dernier message du Colonial 152, commandant King, sommes en perdition, fuyons devant les cylons, nombreuses avaries, équipage blessé. Nous ne pourrons effectuer qu'un seul bond PRL dons les coordonnées sont les suivantes 152J-15alpha-
Par tous les dieux de Kobol, venez à notre secours.

Y'a d'autres trucs écrits, mais ils sont effacés. Ca a l'air de parler de leur cargaison, mais je suis pas un expert en déchiffrage.

Il se tut, regarda ses supérieurs. Puis il tomba à genoux, les mains croisées sur le ventre, le coeur au bord des lèvres. Tout se mit à tanguer autour de lui. Il était incapable de parler. En un hoquet bruyant, il se mit à vomir, sans pouvoir s'arrêter. Ses yeux le brûlaient et des larmes coulaient sur son visage.
Y'avait un poison dans ce truc... putain encore heureux que Thrace l'ait pas ouvert..... On a besoin d'elle....

[HJ - Si tu pouvais suivre les règles d'écriture, Galaad, parce que là, entre paroles et pensées, on a un petit peu de mal...]

Starbuck acceuillit Guthrie avec des félicitations, et Lee pouvait difficilement le lui reprocher. La manoeuvre était non seulement habile, mais elle n'aurait pu être réalisée sans le talent de l'enseigne. Cependant, il était hors de question de lui laisser croire qu'il approuvait la prise de risques de Starbuck.
- "C'est vrai, c'était vraiment très bien joué, Guthrie. Mais ne vous avisez pas de me refaire ça tout seul, ou avec qui que ce soit d'ailleurs ! C'était beaucoup trop risqué pour la récupération d'une bouteille en verre, aussi précieuse puisse-t-elle être..."
Il jeta un regard menacant à Starbuck. Il espérait bien que, pour une fois, elle allait la boucler. Il en allait de la sécurité des pilotes, et d'un membre de son escadrille qui plus est.

Guthrie y alla de sa petite boutade qui fit sourire le Capitaine. L'enseigne était nerveux, ça se voyait comme le nez au milieu de la figure. Il fracassa la bouteille contre la table, puis récupérer le message à l'intérieur.
- "Des coordonnées PRL ?" s'exclama-t-il. Il n'en revenait pas ! Mais en même temps, les bouteilles jetées à la mer contenaient toujours un signal de détresse. Alors pourquoi pas ? Il dévisagea son père, guettant sa réaction.
Puis le pilote s'effondra soudain pour vomir tripes et boyaux ! Lee se colla un mouchoir sur le visage tout en éloignant bouteille et message d'un coup de pied. Il eut le temps de constater que le message s'était à présent complètement effacé de la feuille de papier. Il attendit que les convulsions de Galaad se soient calmées, puis il l'installa sur le canapé.
- "Kara, demandes au CIC de nous envoyer Cottle et deux scientifiques protégés pour analyser cette chose !"
Cette dernière s'éxécuta rapidement.

Après quoi il courut au bureau de son père pour griffonner les infos importantes sur un bout de papier, tant qu'il se les rappelait encore.
- "Colonial 152... Commandant King... bond PRL 152J-15alpha."
Il tendit le papier à son père.