Quartiers d'Adama

William Adama entra dans ses quartiers.
Il s'assit sur son divan pour se reposer et penser à cette sombre affaire.
Après quelques minutes de réflexion, il se leva, puis alla s'asseoir à son bureau.

Il rédigeait un rapport sur cet incident, y précisant ses doutes, ses premières déductions, si l'enquête irait plus loin.

Après avoir rédigé quelques articles sur l'incident du Raptor, William décida de retourner au CIC.

Il sortit de ses quartiers, confiant.

William Adama entra dans ses quartiers. Il alluma la lumière, puis regarda les lettres lui étant adressés personnellement : la Présidente désirait lui parler.

*Je verrai ça avec elle demain.*

Il alla prendre une douche, puis mangea un morceau en guise de dîner.
Après cela, William alla se coucher, toujours autant épuisé.

William Adama se réveilla tôt : son réveil affichait 4 heures et 30 minutes.
Depuis l'attaque Cylon, Will n'arrivait plus à dormir convenablement. Tant de questions trottaient dans sa tête, tant d'énigmes à résoudre, tant de risque à prendre, tant de possibilités de ne jamais se réveiller...

Il sortit de son lit et alla mettre son uniforme de Commandant. Il ne pris pas le temps de se raser : il se débarbouilla avec quelques poignées d'eau, puis il alla à son bureau. Sans s'asseoir, il prit son téléphone.

"Lee, fais demander à la Présidente de venir sur le Galactica. Et va donc dormir un peu..."

Il raccrocha sans faire attention à une possible réponse. Il sortit de ses quartiers, à moitié encore dans le cirage...

William ouvrit la porte de ses quartiers. Il pénétra dans son domaine d'où émanait une petite odeur de renfermé... La ventilation ne fonctionnait plus à plein régime depuis l'attaque. William enleva sa veste et s'attella à rédiger quelques rapports sur les évènements du jour. Après cette longue et fastidieuse tâche réservée aux gradés, il alla prendre une courte douche et il se coucha, en se demandant quand est-ce que son fils viendrait la voir...

Le lendemain matin, Will se réveilla de lui-même à six heures du matin. Il se leva et alla se raser devant son vieux miroir. Il se coiffa, s'habilla, et se remit à son bureau afin de reprendre l'écriture de ses rapports. Au fond de lui-même, sans qu'il l'avoue, son fils lui manquait.

La porte des quartiers du Commandant était légèrement entrouverte, Liz hésita, mais passa la tête eet demanda :

" Commandant, vous m'avez demandée ? "

William était assis à son bureau et écrivait ses rapports de missions. Il laissa un dossier intitulé "Etudes Scientifiques sur les Cylons" ouvert sur son bureau, puis il déposa ses lunettes sur ce dossier. Lentement, il se leva, tout en disant, de sa voix toujours autant posée...

"Entrez, Liz, je vous en prie."

Il se mit droit, comme il se tenait toujours, comme un jeune militaire. Il commença alors à exposer la situation à la Scientifique Culhane, posément, tranquillement, comme si le temps s'arrêtait. Il abordait un air grave...

"Liz Culhane, je vous ai demandée car j'ai besoin d'une Scientifique expérimentée pour diriger le projet de détecteur de Cylons. Comme vous le savez certainement, l'information comme quoi les Cylons ont une apparence humaine est classée secrète tant que la Présidente ne sera pas sur pieds pour décider de la nature de cette information au sein de la Flotte Coloniale. Bref, vous devrez travailler dans le secret. Si on vous pose des questions, répondez par un mensonge, nous voulons éviter la panique au sein de la Flotte... A part cela, je vous nomme directrice du secteur de Lutte et Recherches contre les Cylons Humanoïdes. Vous dirigerez donc le projet de Détecteur de Cylons. J'ai confiance en vous, Liz, ne me faites pas faux bond..."

Liz fut interloquée par ce que venait de lui dire le Commandant mais elle resta très calme.

" Commandant, Je voudrais juste avoir carte blanche et pouvoir mettre mon équipe au courant. Je me vois mal travailler sur le détecteur de cylons sans les mettre au courant de toute la situation. Et si je puis me permettre, je pense que s'il se passe quoi que ce soit en rapport avec les cylons au sein de la flotte, je devrai faire partie des personnes à avertir d'urgence. "

Liz se demanda immédiatement si elle n'avait pas exagéré dans ses demandes mais en même temps, il fallait absolument ce détecteur s'ils voulaient sauver l'Humanité.

William regarda fixement Liz. Il continuait à aborder son air sérieux, grave, qui lui donnait une faxe de roc. Il répondit, d'une voix plus grave qu'avant cette fois-ci...

"Evidemment, vous devez avertir vos Scientifiques. Mais avertissez-les bien que cela est bien secret actuellement. Et ne vous en faites pas, on vous contactera si on a des découvertes de notre côté...
Maintenant, avez-vous d'autres questions ?"

Liz en avait une oui.

" Commandant, quand nous aurons terminé le détecteur de cylons, nous aurons besoin d'un échantillon de sang, seulement, une population d'un peu moins 50 000 personnes, c'est énorme ! et en plus, ils vont se poser des questions. Je ne pense pas que nous pourrons y échapper à ce moment là. Il faudra y penser..."

Liz observa le Commandant, elle ne put s'empêcher d'admirer sa prestance militaire.

William regarda d'abord le sol, puis le plafond de la spatieuse salle. Il abordait maintenant un regard moins critique, un air plus reposé. Il reprit, d'une voix moins forte...

"Il y aura un jour où nous serons obligés de révéller ce secret, c'est inévitable... Et croyez-moi, votre détecteur de Cylons ne sera pas encore terminé lorsque nous devrons faire face à la population pour avouer cette information..."

Liz avait envie de le croire mais il ne pouvait ignorer les rumeurs qui circuler sur son propre vaisseau.

" Merci Commandant...."

Liz allait partir quand soudain elle se retourna.

"Commandant, la Présidente, elle...elle va aller mieux, n'est-ce pas ? ...Je ne voulais pas je suis désolée, Je ne vais pas vous déranger plus longtemps. je retourne au laboratoire.j'ai énormément de travail qui m'attends. Merci encore pour la confiance que vous m'accordez"


Liz, cette fois-ci, préféra prendre congé du Commandant.

William Adama fut satisfait de la tournure qu'avait prise cette conversation. La Scientifique avait l'air d'avoir parfaitement compris les ordres et d'être à la hauteur de ses espérances. Will s'avança vers son bureau et remit ses lunettes, puis décida de finir d'écrire ses interminables rapports. Au moins, plus tôt il aurait terminé, plus de temps libre il aura pour inspecter son Battlestar...

[Edité] Nan finalement je reste là puisque Lee vient dire bonjour.

Lee avait hésité, mais ça faisait un bon moment qu'il n'avait pas vu son père, et malgré les dissensions qui les opposaient souvent, à propos de Zac bien sûr, il l'aimait, il le respectait. Il lui en voulait aussi, mais c'était une toute autre histoire. Pour le moment, il avait envie de le voir, c'était aussi simple que ça !

Aussi finit-il par se rendre directement aux quartiers du commandant. Il frappa contre la porte du sas, se demandant s'il était là. A cette heure de la journée, peut-être pas, peut-être était-il au CIC ? Mais Lee n'avait pas envie de le voir au milieu des autres, ce n'était pas le commandant qu'il avait envie de voir, c'était son père.

William venait de terminer ses rapports. Il déposa ses petites lunettes sur son bureau, tout en refermant ses dossiers. Il se leva et alla les déposer dans son armoire, qui faisait maintenant office de placard à papelards divers... Il se demendait ce qu'il allait faire lorsque quelqu'un frappa à sa porte.

William se dirigea vers la porte de ses quartiers et il tourna la manivelle bleuetée. La porte s'ouvrit. Devant lui aparaîssait son fils, Lee Adama.
"Fils... Entre, voyons..." fit Will en le voyant.

- "Monsieur..."
Depuis son arrivée sur le Galactica, Lee avait bien du mal à savoir comment se comporter avec son commandant de père. Il ne savait jamais trop ce que l'homme attendait de lui, qu'il se comporte comme le capitaine Adama ou comme son fils. C'est donc d'un air un peu guindé qu'il pénétra dans les quartiers de son père, restant debout, mal à l'aise, un sourire un peu crispé sur le visage.

Il commencait à se demander sérieusement s'il avait eu une bonne idée, mais l'intention était pourtant bonne au départ. Il voulait le voir, c'est tout, et ne s'était pas réellement posé de questions. Mais maintenant... Que faire ? Que lui dire ? Parler boulot, c'était une solution. Pas la meilleure, mais ça permettrait au moins d'engager la conversation.
- "L'entraînement des nouveaux va bientôt commencer, sous la direction de l'enseigne Aidan, comme vous l'aviez demandé. J'espère seulement qu'il sera à la hauteur. Il manquait un peu d'assurance..."

Puis il poursuivit avec un sourire.
- "Kara n'était pas très contente..."

William n'aimait pas que son fils le tuotyait comme son Commandant alros qu'ils étaient seuls. Il exprimait son mécontentement en regardant son fils droit dans le blanc des yeux, en serrant des dents... Puis il sortit deux verres de son tiroir, sans rien dire. Il prit une bouteille d'ambroisie et il en versa un peu dans chaque verre. Il les prit et s'approcha de son fils puis il lui tendit le verre.

"Ca nous vient d'Aerelon, c'est une des dernières bouteilles de cette qualité." se contenta-t-il de dire en faisant semblant d'ignorer les informations que son fils lui avait donné sur les militaires.

Il but une petite gorgée de ce liquide verdâtre, fort et acide. Il se décida alors à répondre à son fils sur l'entraînement à venir...
"J'ai rencontré cet instructeur, Mathys Aidan. J'ai décidé de le nommer au commandement de cet entraînement, je pense qu'il est à la hauteur de mes espérances. J'espère que ça ne te dérange pas..."

Puis il poursuivit, son verre à la main, cette fois plus souriant en pensant au tempérament de Kara, qui était, en fin de compte, risible.
"Je sais qu'elle est plus à l'aise dans le cockpit, mais quand on a besoin d'elle au CIC... Elle se doit d'y être. De plus, même si elle le rejette, elle est géniale derrière un écran et avec un micro !"

Bien, l'entretien ne s'annoncait pas sous les meilleures augures, aurait-on dit... Son père serrait les dents en le dévisageant comme s'il allait le mordre ! Qu'avait-il bien pu faire encore ? L'abîme d'incompréhension qui les séparait parfois mortifiait le capitaine. Les choses avaient tellement changé depuis la mort de son frère... Mais Lee n'avait pas la moindre envie d'évoquer ce sujet maintenant. Le commandant tentait visiblement de le mettre à l'aise, et il décida de jouer le jeu.

Il remercia pour le verre d'ambroisie, mais se contenta de tremper ses lèvres dedans sans en avaler une goutte. Il était en service, d'une part, et une bande de bleus étaient sortis seuls pour un entraînement au milieu d'un champ d'astéroïdes, c'était pas le moment de perdre tous ses moyens. Bien dommage d'ailleurs, car le breuvage était bon !
- "Non, père, ça ne me dérange absolument pas. Je me fie à ton instinct et à ton expérience. C'était juste histoire de parler...", ajouta-t-il en haussant les épaules, les yeux fixés sur son verre. "Il y a eu pas mal de nouvelles recrues, tous ces derniers jours, même parmi les civils. Je suppose que ça prendra du temps pour qu'on s'habitue tous les uns aux autres. Mais ça viendra, je ne me fais aucun soucis pour ça."

Lee rit doucement à l'évocation de Kara en train de fulminer au CIC.
- "J'ai parfois l'impression qu'elle croit que je ne fais ça que pour l'embêter ! Mais c'est un pilote hors-pair, et je remettrais ma vie entre ses mains sans hésiter une seconde. Est-ce que tu as formé les escadrilles ? Je crois sincèrement qu'elle mérite d'en diriger une, tu sais..."


[HJ - Je ne savais plus s'il l'appelait père ou papa dans la série...]

[HJ : ca dépend de son humeur et du contexte...]

William remarqua que son fils désirait ne pas boire et rester sobre pour la mission à venir... Il remarqua bien qu'il trempait juste ses lèvres pour faire plaisir à son père. Cela le fit sourire. Il répondit aux différents points abordés par Lee...

D'un ton plus sérieux, il répondit... "Oui, il y a un grand nombre de Scientifiques qui sont arrivés sur le Galactica hier et ce matin. Ils nous seront très utiles, si toutefois il n'y a pas de problèmes entre eux les les Militaires. C'est ce que je redoute le plus..."

Puis il but une gorgée d'ambroisie. Le liquide tiède lui piqua la langue et il posa le verre à moitié vide sur son bureau, avant de reprendre... "J'ai formé les Escadrilles, oui. Kara, en effet, mérite d'avoir des hommes sous son commandement. Maintenant, j'aimerais que tu saches que des actes terrorristes se sont multipliés au sein de la Flotte et je compte envoyer Boomer et d'autres sur le Daru Mozu pour voir ce qu'il se passe... Il devraient bientôt arriver. Si tu veux t'en mêler..."

- "Quoi ?"
Lee se redressa si vivement qu'il faillit renverser son verre sur son uniforme. Qu'est-ce que c'était encore que cette histoire de terrorisme ? Bon sang, mais ces idiots n'avaient donc rien d'autre à faire ! S'ils s'entretuaient, les cylons n'avaient plus qu'à attendre tranquillement que la race humaine s'extermine toute seule. Pour le coup, il leva son verre et ne fit pas qu'y tremper les lèvres, cette fois, il but une grosse gorgée qu'il sentit descendre dans son estomac tout le long du trajet.

Et son père qui lui demandait s'il voulait s'en mêler ! Non, en réalité non, il n'en avait pas la moindre envie ! Sauf si c'était un ordre, évidemment. Il serra les dents, comme souvent lorsqu'il était contrarié. Il n'arrivait pas à comprendre ce qui passait par la tête de certains...
- "Mais pourquoi ? Quel est le but, je veux dire ? Ils ont revendiqué quelque-chose, donné une raison ? Est-ce qu'on sait d'où ça vient au moins ?"
Non, on ne savait sûrement rien de tout ça. C'était sans doute le but de la mission de Boomer. Sauf que lui, il avait promis à Kara de voler avec elle si les bleus avaient un problème.
- "Ecoutes, je les rejoindrai avec mon escadrille après l'entraînement, si tu veux. Jada est toujours à l'infirmerie mais je peux emmener Yaël et Jerry."

William ne pensait pas que son fils eut peut avoir une réaction aussi violente. Le voir vider son verre d'ambroisie d'un trait le fit presque rire, mais il se contenta d'exprimer un sourire grimacé... William, en réalité, n'avait pas beaucoup d'informations sur ces terroristes. Mais, ayant toujours quelque chose à dire, il répondit à son fils, malgrés son manque d'informations, en essayant d'aborder un air certain.

"En réalité, le Commandant du Daru Mozu aurait découvert un détonnateur de C4 dans une des chambres de son vaisseau. De plus, des personnes des plus mystérieuses se baladeraient dans son vaisseau depuis quelques jours. Il a l'air très préoccupé et il voudrait qu'on envoie des soldats pour vérifier ce qu'il se passe..."

Ouh là, il commencait à avoir sacrément chaud, là... L'ambroisie sans doute, son truc c'était plutôt la bière. Une bonne cuite avec Kara, il en rêvait, là maintenant tout de suite, histoire de ne plus penser à ces fous dangereux qu'on appelait terroristes ! Il souffla lentement par la bouche pour faire passer cette impression d'explosion imminente. Il aperçut le demi-sourire de son père, et fit la grimace en souriant.

Il se leva lentement, parfaitement stable sur ses pieds. S'il n'appréciait pas les alcools forts, il tenait le coup un minimum, quand même ! Il hocha la tête en direction de son père.
- "D'accord, tu les envoies sur le Daru Mozu, et je les rejoins dès que possible. En attendant, je vais faire un tour au CIC, histoire de voir comment ça se passe... Y'a des rebelles dans le groupe, je crois, et ça risque de faire des étincelles avec Starbuck."

Ramassant la feuille sur laquelle le commandant avait noté la constitution des escadrilles, il la plia et la rangea soigneusement dans une poche de son uniforme. Il se dirigea vers la porte, puis sur une impulsion, il lanca un "A plus tard, commandant" très formel, avant de quitter les quartiers de son père bien vite, très content de lui.
Finalement, ça ne s'était pas si mal passé...

[HJ - Direction le CIC pour moi.]

William était très satisfait de la façon dont cette conversation s'était déroulée. En effet, il n'avait pas que de bonnes conversations avec son fils. Les relations entre les deux personnages étaient plutôt tendues depuis qu'ils vivaient dans le même bâtiment... William Adama n'eut pas le temps de repenser à tout cela que son téléphone sonna. Il s'approcha du téléphone mural et le décrocha, tout en articulant son nom... "Commandant Adama."